Présentation d' Elinie

Nom: Elinie
Surnom: "Esclave", "Sale chienne", ect... (Elfes noirs)
Race: Elfe
Sexe: Féminin
Allégeance: Esclave des elfes noirs de Mengil Manhid.
Histoire: Elinie naquit en la ??? année du règne de ???, soit en 1886 du calendrier impérial, en Saphery. Elle eut une enfance heureuse, et entra comme servante du roi Finubar "le voyageur" lorsqu' il le devint. Elle le côtoyait souvent, s' appliquant à faire de son mieux pour que le roi n' eut pas de désagrément, et faisait en sorte que celui-ci ne remarque pas sa présence, comme tous les nombreux serviteurs du roi. Mais, si Finubar ne l'avait vu qu' une dizaine de fois brièvement, lorsqu' elle était sélectionnée parmi les serviteurs qui devait apporter au Roi Phénix son repas, par exemple, elle le voyait presque tout le temps, comme tous les serviteurs du roi, mais le propre du bon serviteur est de se faire le plus discret possible pour ne pas déranger le maître, tout en restant à l' écoute du moindre de ses désirs. Et Elinie avait fini par tomber amoureuse du roi. A force de le connaître de plus en plus, elle en avait finie par l' aimer profondément. Cependant, le roi Finubar "le Voyageur" partit en voyage, et Elinie fut renvoyée chez elle, car elle n' était qu' une simple servante parmi tant d' autre, et qu' on avait plus besoin d' elle au palais, le roi partant en voyage. Dans son village natal, elle vécu une existence particulièrement monotone, son amour pour Finubar toujours aussi intense.

Mais un jour, Malékith, le Roi Sorcier des elfes noirs de Nagaroth, lança une attaque de grande envergure sur Ulthuan, qui faillit tomber et ne du sa survie qu' a Tyrion et Teclis. Pendant cette offensive, les elfes noirs arrivèrent dans le village d' Elinie de nuit. Les elfes noirs furent impitoyables et terrifiants. Elinie fut tirée hors de chez elle en robe de nuit, et jetée face contre terre dans la boue aux pieds du chef des elfes noirs, Tullaris, comme une longue chaîne de prisonniers. Puis elle fut traînée jusqu' a l' arche noire de celui-ci, et emmenée en Nagaroth. Elle tentait de paraître forte et sans peur à ses "maîtres", mais en réalité, elle était terrifiée, ce que voyait très bien les elfes noirs, habitués aux tortures des esclaves. Une partie des esclaves moururent durant le transport, se déroulant dans des conditions abominables. Elinie, jadis jolie, était couverte de boue et d' excréments, et terrifiée par ses maîtres cruels. Elle fut ensuite attachée aux autres centaines esclaves, et amenés dans une sorte de salle du château de Tullaris, en attendant de savoir le sort qui lui était réservé. Elle fut finalement assignée à la coupe des arbres, dans une région à l' extrême sud de Nagaroth, aux lisières de la jungle de Lustrie, avec plusieurs centaines d' autres esclaves. Elle marcha plusieurs jours avant d' arriver à la forêt, et beaucoup d' esclaves moururent pendant cette marche, car elle était épuisante, les esclaves attachés en colonne étant pressés par le fouet des elfes noirs à cheval qui les escortaient, qui tuaient tous ceux qui n' avançaient pas. Les esclaves souffrirent du froid, n' ayant que les habits qu' ils portaient lors de leur capture, de la faim, n' ayant que de minuscules rations, et d' épuisement, devant marcher à vive allure pendant toute la journée, avec juste une pause d' une heure vers midi pour qu' ils puissent manger, et surtout pour permettre à leurs maîtres de manger leur repas beaucoup plus consistant.
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Le cheval de l' elfe noir de tête s' arrêta devant des baraquements de bois, et la troupe des esclaves s' arrêta enfin.Il était temps, pensa Elinie, car elle était épuisée et n' aurait pas pu tenir 2H de plus. Depuis 3 jours déjà, les esclaves avaient marché pendant 12H par jour, avec juste une pause à midi pour ingurgiter leur trop faibles rations. Tout le esclaves étaient enchaînés les uns aux autres, de sorte que quand l' un tombait, les autres devaient le porter jusqu' a la prochaine halte, ou les elfes noirs l' achevait, et laissait son cadavre sur le bord de la route. Elinie avait tenu, malgré le froid, la faim, et l' épuisement. Sa robe de nuit était déchirée en plusieurs endroits, ses cheveux sales, et entremêlés, sa figure commençait déjà à s' émacier. Les elfes noirs firent aligner les esclaves, les comptèrent et les firent s' entasser dans les baraquements. Comme leur avait dit leurs maîtres à leur arrivée, et Elinie était totalement d' accord avec eux sur ce point, toute tentative de fuite était inutile, vu les rations quotidiennes et l' isolement du camp, sans compter les gardes. Comme chaque jour depuis sa capture, Elinie pleura, puis s' évanouie d' épuisement. La pauvre pensait à son existence misérable, qui ne faisait pourtant que commencer. Le lendemain à l' aube, les esclaves furent réunis et envoyés couper des arbres dans la jungle environnante. Elinie avait les pieds nus, et dans le camp comme la jungle, elle s' enfonçait profondément dans le sol marécageux, risquant à chaque seconde de se faire piquer ou mordre par une bête enfouie dans le sol, et de perdre un pied, car les plus petites plaies gangrènent vite dans la jungle, et encore plus si l' on est pas soigné. Et si on perdait un pied, on devenait inutile, et était donc supprimé par les elfes noirs. Elinie devait sans relâche tirer les arbres abattus jusqu' a un certain point, aidée par une vingtaine d' autres esclaves affectés eux aussi au transport sur la même parcelle. D' autres esclaves travaillaient à abattre des arbres, et d' autres à les transformer en matière première utilisable, tout cela sur plusieurs hectares de jungle, organisés en parcelles ou travaillaient dans chacune une cinquantaine d' esclaves, tous logés dans le même baraquement. Elinie était affectée à la parcelle 17. Vers midi, une corne soufflait et l' on apportait aux esclaves leurs maigres rations, qu' ils avaient un quart d' heure de pause pour ingurgiter. Puis le travail reprenait, harassant, sous l' oeil de leurs gardiens qui les surveillaient à dos de sang-froid. Au crépuscule, les esclaves rentraient dans leur baraquements, mangeaient leurs souper frugal, puis s' endormaient jusqu' au lendemain à l' aube. Et ainsi pendant toute leur vies, jusqu' à la mort. Ceux qui mourraient étaient d' ailleurs remplacés par des nouveaux que les anciens "accueillaient" dans cet enfer.
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Et Elinie subissait toujours cet enfer, jusqu' en cette 2522ème année du calendrier impérial, cet enfer qu' elle subissait depuis sa capture, il y a 223 ans. En effet, vers la fin de l' année précédente, alors qu' elle travaillait toujours au même camp, plusieurs de ses maîtres elfes noirs si craints et redoutés par elle, réunirent à l' aube, alors que les autres esclaves se rendaient à leurs lieux de travail, sur la place centrale du camp, une centaine d' esclaves, dont Elinie, et les firent patienter ainsi. Celle-ci, littéralement terrassée par la peur, se traîna jusqu' à l' un des elfes noirs qui surveillaient le camp, et toujours mue par sa peur, se risqua à lui adresser la parole d' une voix faible et soumise:
[i]"Pardonnez mon audace, maître, mais qu' allez vous faire de nous?"[i] Pour toute réponse, l' elfe noir lui adressa un regard cruel, suivit d' un coup de pied en plein visage avec l' ordre de se taire. Un elfe s' approcha alors, qu' Elinie n' osa même pas regarder quand elle l' eu reconnu. Il s' agissait de Tullaris lui-même, qui donna un ordre bref à un garde, qui cria alors: "En route, le bateau attend. Allez avancez, vermines, plus vite." [i]"Maître, non! J' ai toujours servi de mon mieux, je peux continuer à travailler, maître..."[i] Mais nul ne l' écouta, et elle dut marcher sans répit pendant plusieurs heures, jusqu' a atteindre un endroit ou la rivière alimentant le camp s' élargissait, et ou attendait un bateau. Elle jeta un dernier regard empli de crainte vers la terre, comme tous ses regards, d' ailleurs, depuis bien longtemps; avant d' être enchaînée dans la cale humide et noire du bateau. Cette cale, petite, où les esclaves étaient entassés dans la plus totale promiscuité, serait tous ce qu' elle verrait d' un long voyage en bateau, aussi inconfortable que cela était possible. Au bout d' un long temps passé dans le noir, Elinie avait perdu toute notion de temps dans cette cale, à voguer vers une destination inconnue, le bateau s' arrêta, et les elfes firent descendre leurs esclaves sur une terre inconnue, froide, montagneuse. Le bateau était amarré dans le port d' un village. Elinie mit un certain temps à réhabituer ses yeux à la lumière, puis pu voir tout cela. Elle ne connaissait pas l' architecture des bâtiments, mais pu voir qu' elle n' était pas elfique. Elle fut mise en rang avec les autres esclaves sur le quai, pendant que le capitaine parlait à un autre elfe noir, vêtu, semblait-il, et cela la terrifia encore plus, si c' était possible, de peaux humaines et elfiques. Celui-ci passa devant tout les esclaves, les examinant, puis répondit au capitaine, et celui remonta dans son bateau et repartit. L' elfe amena ses esclaves dans un entrepôt, et commença à examiner minutieusement chacun de ceux-ci. Il parlait avec ses sbires, elfes habillés de peaux d' hommes ou d' elfes, eux aussi, de la qualité de chaque esclave, puis les mettaient dans l' entrepôt avec un collier de chaîne différent, en fonction de leurs délibérations. Lorsque ce fut le tour d' Elinie, elle baissa la tête, comme honteuse, dans une attitude soumise et craintive. Les elfes l' examinèrent entièrement, soulevant impudiquement ses haillons pour voir la qualité de son corps. Puis lui soulevant la tête afin de voir son visage et ses dents. Elle n' osait pas regarder les elfes dans les yeux. L' elfe qui avait parlé avec le capitaine, qui semblait être le chef, dit alors à ses acolytes des paroles qu' Elinie n' entendit pas. Puis, l' un des sbires du "chef" la mit de côté, en lui disant d' un voix sadique: "Tu as de la chance, sale chienne, le maître t' a désigné comme son esclave personnelle. Il s' occupera de toi quand il en aura le temps. En attendant, je vais te mener à la chambre de son auberge, ou tu attendra qu' il soit revenu pour te plier à ses ordres. Et ne tente même pas de fuir, esclave, sinon..." Mais Elinie était trop terrifiée, et avait de toutes manière bien trop peur de ses maîtres et de leur châtiments pour penser à leur désobéir ou à fuir...


Physique: Elinie était autrefois jolie, ses longs cheveux bruns relâchés encadrant un joli visage d' elfe aux yeux verts. Elle était plutôt petite pour une elfe, mesurant 1m70. Elle était mince, mais pas maigre, comme tous les elfes. Elle portait souvent des robes simples, et n' avait pas de bijoux.
Aujourd' hui, après plus de deux siècles d' esclavage, elle est remarquablement changée. Ses cheveux sales, gras, pleins de boue et grouillants de vermine (poux), n' ont pas été lavés depuis 223 ans. Ses mains autrefois douces et fines sont maintenant rugueuses, couvertes de cals et de cicatrices. Ses pieds aussi sont devenus rugueux, rigides et couverts d' ampoules et de cicatrices. Elle porte aujourd' hui les haillons sales de la robe de chambre qu' elle portait lors de sa capture. Sa taille s' est amaigrie au point qu' elle soit maintenant laide. Sa tenue s' est aussi détériorée. A force de travailler sans relâche, elle a maintenant une posture courbée, et ressemble à une bossue. Son visage s' est émacié, ces joues se sont creusées, sa peau s' est étirée, l' enlaidissant encore plus. Sa peau est maintenant brunie par le soleil. Son corps entier, depuis ses pieds jusqu' a son visage, est couvert de cicatrices diverses (coups de fouets, accidents,...), et est très sale, car Elinie ne s' est pas lavée depuis sa capture. Les seules choses qui sont restées les mêmes chez elle sont ses yeux, mais les regard qu' ils lancent sont maintenant craintifs et soumis.



Moral: Elinie n' a jamais été fière, car elle considère la fierté comme de la vanité. Pourtant, un peu de fierté lui eu sûrement été bénéfique, car cela lui aurait permis de résister à la soumission imposée par les elfes noirs, qu' elle a
fini par accepter. Au lieu de cela, elle s' est rapidement soumise moralement, sans opposer aucune résistance, ni s' en rendre compte. Elle a accepté sa soumission, et n' a jamais résisté à ses maîtres, qu' elle craint. Elle leur obéi au doigt et à l' oeil, même si ces derniers lui donnent des ordres humiliants, inhumains, ou contradictoire avec ses sentiments. En fait, les elfes noir sont facilement venus à bout de sa résistance morale très faible, et ont fait de son esprit celui d' une esclave soumise. Elinie est donc aussi esclave sur le plan moral, et cela est sans doute sa plus grande faiblesse. En effet, son esprit étant soumis, toute idée de fuite ou de résistance est bannie, par peur de la vengeance de ses maîtres, et cela la rend encore plus prisonnière que des gardes ou l' isolement d' un camp. Même l' ardeur de son amour pour le roi Phénix, sentiment bafoué par les envies supposées de Mengil, ne suffirait pas à la faire ne serais-ce qu' un peu, se révolter contre la volonté de ses maîtres.
Elinie a aussi depuis longtemps perdu espoir, même dans ses rêves, elle ne voit rien de bon.
Son amour pour Finubar est toujours intact, mais elle le sait encore plus impossible, maintenant. Elle pense qu' elle va mourir misérablement, esclave de Mengil, qui lui ferra sûrement subir de terribles choses, oubliée de tous à jamais, ce qui est probablement déjà le cas, même dans le camp.

Equipement: -Haillons.

Compétences: Raciales:
-Agiles et lestes : Les elfes sont plus rapides que les autres races, et vont donc plus vite même en terrain accidenté. Ils sont plus efficaces au combat, et peuvent esquiver les coups, même si Elinie ne sait ni se battre, ni faire autre chose que la volonté de ses maîtres.
-Frêles : Les elfes ne sont pas très endurants, et sont plus vulnérable aux blessures, bien qu' Elinie ait enduré plus de blessures que la plupart des gens, étant esclave des elfes noirs depuis plus de 220 ans.
Personnelles: Mis à part servir, ce qu' elle a fait toute sa vie, au services des elfes noirs, du Roi Phénix ou de ses parents à sa maison, coudre, s' occuper des choses domestiques comme elle fit pour Finubar, des travaux plus matériels, pour elfes noirs, elle n' en a absolument aucune.

Présentation mise à jour.