Nom: Khrein
Surnom: Cela dépend qui parle...
Race: Humain
Allégeance et patrie: Norsca.
Rang: Général.
Histoire:
" Je suis né, un jour comme un autre, il y a 19 ans environ, dans un petit village côtier entouré de montagnes de Norsca, appelé Khrein, vers la fin de l' hiver et le début du printemps. Mes parents étaient de classe moyenne, mon père était un simple maraudeur nordique du chaos universel, comme l' étaient tant d' autres. Ils vivaient, comme la quasi-totalité des tribues nordiques et de Norsca, de pillages et de raids sur les pays du Sud, bien que descendant rarement au Sud de l' Empire.
Ma mère aussi était elle aussi le stéréotype d' une femme de Norsca. Au foyer, elle s' occupait des affaires domestiques et de la famille pendant que mon père était ailleurs, en expédition. Elle s' occupait aussi des deux chèvres que nous avions pour nous nourir. A ma naissance, nous étions quatre dans la famille: moi, ma grande soeur Hastrid, d' un an mon aînée, et mes parents. Un an plus tard, nous étions cinq: mon frère, Sharnal, venait de naître. Ma mère vouait au chaos une admiration sans limites, vénérant par dessus tout Slaanesh, le Seigneur des Plaisirs Interdits...
Elle l' aimait à tel point que je me sentais souvent seul, délaissé devant une telle entité. Mon père, lui, n' était presque jamais là, et je me souviens de lui comme d' un homme brutal, agressif. Ce manque d' affection, je le ressentit cruelement, contrairement à mon frère et ma soeur, et cela fit de moi ce que je suis encore actuellement. Tandis que mon frère et ma soeur s' associaient à cette adoration, tout comme les autres enfants nordiques dans leur quasi-totalité, moi, je me sentais ignoré, mis à l' écart, et, loin de participer aux rites ou d' adorer les dieux, je m' en éloignais.
Déjà, vers 4 ans, beaucoup d' enfants du village avaient leur dieu favori. Mon frère, particulièrement précoce, vouait, dès 3 ans, une vénération et une admiration fanatiques à Tzeentch, l' Architecte du Changement, dont les serviteurs sont de puissants mages. Ma soeur, elle, vénérait Slaanesh, tout comme ma mère, pour sa beauté, surtout, je crois... C' est pourquoi je n' ai jamais eu beaucoup de contacts affectifs avec ma famille. Les autres n' avaient aucun dieu favori, et servaient le chaos universel, comme mon père. Mais tous, sans exeptions, admiraient et glorifiaient le chaos, que ce soit sous sa forme universelle ou l' une des quatre puissances. Ce n' était pas mon cas. Les autres garçons et filles jouaient à se battre pour leur dieux, rêvaient de leurs futurs actes de gloire au nom de leurs puissances chaotiques, et de leurs récompenses.
Mais pour moi, être transformé en démon plus ou moins rapidement n' était pas une récompense. Très vite, je fus mis à l' écart, je n' avais aucun ami.
A 5 ans, un des derniers jours d' hiver, entre mon anniversaire et l' équinoxe de printemps, alors que je marchais dans une ruelle, un groupe d' une douzaine de graçons et filles âgés de 4 à 6 ans s' approcha de moi. Je les connaissait bien: il s' agissait du groupe des adorateurs de Tzeentch, dont mon frère faisait partie, mais pas encore officiellement, devant attendre l' âge requis: 5 ans. Ils me faisaient un peu peur, car j' étais seul, et que de toutes façons, personne ne bougerais le petit doigt pour moi si j' étais en difficulté. Leur chef, un garçon costaud de 6 ans, nommé Naghar vint me parler, de sa voix forte et impressionante pour moi:
-Nous te proposons d' entrer dans notre groupe, pour la plus grande gloire de Tzeentch le grand! Comme tu le sais, la tradition du village veut que chaque équinoxe et solstice, pendant que les parents et les plus grands sont dans la montagne à fêter les dieux, ceux qui viennent d' avoir 5 ans choisissent leur bande, et passent le rite d' admission. A ce que je sais, par ton frère ici présent, tu n' as encore sympathisé avec aucune bande. Mais tu devras choisir, car tous ici le doivent, et tu n' auras d' autre alternative. Tu as encore 2 jours avant le choix et le rite d' admission. Le chaos universel, le sanglant Khorne, père Nurgle, Slaanesh le gardien des vices secrets et des passions terribles, ou l' incomparable puissance de l' Architecte du Changement. Profites en pour prier Tzeentch, et n' oublie pas que nous t' avons tendu la main.
Puis Naghar partit sans ajouter un mot, suivit par son groupe. J' étais soulagé quand la bande partit, mais les deux jours suivants se passèrent dans l' angoisse. Je n' avais pas envie de vénérer un dieu en particulier, aucun ne correspondait à mes valeurs: l' entraide et l' honneur, qui rendent plus fort, selon moi. Le jour tant redouté arriva. A l' aube, mes parents et les "grands" partirent dans la montagne à la fête d' équinoxe en l' honneur des dieux sombres, et tous les enfants du village de 4 à 6 ans se réunirent dans la rue principale du village déserté par tout le plus de 6 ans. En tout, cela faisait une soixantaine d' enfants filles et graçons de 4 à 6 ans, le villages étant assez petit. Les plus jeunes, de 4 ans, regardaient de loin, n' ayant pas le droit de s' approcher au premiers rangs, occupés par les plus "vieux" , garçons et filles de 6 ans, étaient répartis en 5 groupes, un pour chaque dieu, plus le chaos universel.
Le rite consistait à ce que les enfants ayant 5 ans, aillent un par un, s' incliner devant le groupe qu' il voulait, jure fidélité et servitude éternelle au dieu choisi, ou au "chaos" si il avait choisi le chaos universel, puis afin de concrétiser ses promesses, et de montrer sa détermination, ils devaient marquer au fer rouge des esclaves ayant leur âge. Je choisit le chaos universel, et je jurais comme prévu, mais au moment d' appliquer la marque sur la poitrine l' esclave, je vis ses yeux terrifiés, ce n' était qu' un enfant, et une fille, elle pleurait, et me suppliait, à travers son baillon. Je n' étais aussi qu' un enfant, moins cruel que les autres. Je ne comprit pas bien ce que je faisais, mais ce qu' aucun garçon n' avait jamais fait avant, je ne pus me résoudre à faire cet acte de cruauté gratuite, de méchanceté pure, et en plus, lâche. Je lâchais la barre rougie au feu, devant les cris de stupeur de l' assemblée, qui se muèrent bientôt en cris de haine et de colère, ainsi qu' en insultes. Mais je ne voyais que le visage larmoyant et supéfait, puis reconnaissant, de la petite esclave impériale, face à moi. Mon getse était sans doute irréfléchi, pour une fois, ce qui était rare, car elle subirait de toute façons cette marque, que ce soit moi ou pas qui la lui applique, mais je ne pu pas le faire. Sans qu' une seule personne ne fasse rien pour moi, je fus empoigné et on m' appliqua la barre de fer rougie sur la poitrine, m' appliquant ainsi la marque du chaos que je porte toujours.
Je m' évanouit, et me reveilla environ une heure après, alors que la cérémonie venait juste de se terminer. Les passant m' adressaient des insultes en rentrant chez eux pour fêter leur rite de passage accompli. Je pleurais de douleur, mais tout le monde passa à côté de mon corps prostré sur la rue, les autres, pourtant enfants eux aussi, n' avaient encore jamais refusé de torturer, sauf, me paraîssait-il, une fille qui devait avoir un an de plus que moi, et dont j' ignorais tout. Ils m' insultèrent et me frappèrent encore quelques minutes, puis partirent, me laissant seul et pleurant.
C' est alors que j' entendis une voix douce d' une fille:
-Ca va? Je t' emène chez moi, si tu veux, je pourrai te donner de l' eau et tu pourras te reposer.
A travers mes larmes, je vis une petite fille d' environ 5 ou 6 ans, aux cheveux noirs, et au visage triste et doux. Je lui répondit je ne sais plus quoi et elle m' emmena chez elle, me soignant et me consolant.
-Ca fait mal, mais d' ici une semaine, tu verras, ça passera. Je m' appelle Elya, Elya Naga. Ne parle pas, tu ferrais mieux de dormir, je veillerai sur toi, n' ai pas peur. C' est très courageux ce que tu as fait, moi aussi, j' ai fait comme toi.
J' étais encore trop faible pour parler, malgré ses soins rudimentaires, mais attentionnés, la douleur sur ma poitrine était déchirante, j' avais l' impression qu' elle allait exploser si je parlais, c' est pourquoi je me contentait d' écouter ma sauveuse.
Elle m' avait permis de regagner assez de force pour arrêter de pleurer, la regarder me sourire et me parler, son regard était merveilleusement doux et je m' endormit.
A partir de ce jour, Elya devint ma seule amie, et nous rendions souvent visite. Mais les autres étaient haineux envers nous, les deux seuls a avoir jamais refusé le passage...
J' avais 7 ans quand je perdis mon père... Il mourut au cours d' un pillage sur l' Empire. Malgré tout ce que m' avait fait mon père, je le regrettait sincèrement. Elya fut ma seule confidente, amie et mon seul appui, et sans elle, je ne sais ce que j' aurais fait. Le temps passa pourtant assez heureusement pour moi, le fait que j' aie enfin une amie était merveilleux. Elle aussi avait perdu son père, que les dieux du Chaos avaient changé en enfant du Chaos, c' est à dire en une bête monstrueuse. J' essayais tant bien que mal de l' aider dans cette épreuve.
Plus tard, quand j' eu atteint l' âge de 14 ans, je me promenais tout seul sur un chemin du village. Je voulais voir Elya, et je la cherchais dans la ville. C' est alors que je la vis, adossée à un porche, et apparemment, elle venait d' être frappée. Je ne pu me retenir devant tant de beauté et de gentillesse maltraitée: je lui ai révélé que je l' aimais. Je tremblais comme une feuille morte, tant j' avais peur qu' elle le prenne mal et ne s' offusque. Sa réponse réciproque à ma déclaration déclencha en moi une joie que nul n' a su ni ne saura jamais effacer de ma mémoire. Une joie que je ressent encore chaque jour, lorsque je suis près d' elle.
Le temps a passé, et un jour, j' eu 16 ans. Le temps était venu pour moi de participer à mon premier raid. La cible des pillages était les petits villages isolés de la province de Nordland, dans l' Empire. Là-bas, nous fûmes reçu par un petit contingent de soldats réguliers, et nous ne dûmes notre survie qu' a ma réaction. En effet, alors que les chefs voulaient nous faire charger directement, je pris l' initiative de contourner l' ennemi, avec ceux qui voulaient me suivre, permettant ainsi de sauver leurs vies. Il s' en est fallut de cela qu' aucun de nos hommes ne rentrent jamais au village. Mais malgré ma manoeuvre, une bonne part de la population masculine ne rentra jamais au village.
De cette attaque ratée, il en résultat directement deux conséquences:
-Je fus nommé chef maraudeur du village, et ai encore actuellement ce titre signifiant que je suis le protecteur du village, et on commença enfin à me traiter avec un peu de respect, teinté de mépris.
-Les femmes qui le voulaient avaient le droit de s' engager dans les légions des maraudeurs.
Deux ans, plus tard, il y a un an, je fus l' homme le plus heureux du monde, car Elya, mon coeur, vennait d' accepter avec joie ma demande en mariage. Depuis qu' Elya est ma femme, je vis les jours les plus heureux et espère qu' ils dureront toute ma vie. Mais les terribles dieux du Chaos allaient nous jouer des tours et la guerre nous rattraper.
Physique: De taille moyenne, plutôt costaud, Khrein a les cheveux bruns. Bref, voir avatar, c' est plus simple.
Moral: Khrein est de ceux qui détestent la violence gratuite, bien qu' il n' hésite pas à se battre si nécessaire, il ne tuera jamais sans raison valable, et préférera épargner des vies dans la mesure du possible. Il reste fidèle à sa patrie malgré tout, et craint les dieux qu' il sert. Il execute les ordres de son petit frère, notament, guerrier du chaos de Tzeentch. Il aime par dessus tout sa femme, qu' il défendra au mépris de tout le reste si besoin.
Equipement: Il porte un glaive ouvragé à la main droite, de l' autre un bouclier, et une armure de cuir renforcée. Il a aussi une tunique. Il porte toujours son alliance (artefact) au doigt.
Compétences: Khrein est humain donc: Jeune race, diplomate, corruptible.
Outre sa maîtrise de son glaive et son experience en parade, Khrein est fin tacticien et son alliance lui insufle un courage sans aucune faille quand il pense à sa femme, c' est à dire tout le temps. Artefact:Indémoralisable.
Sujet: Khrein, chef maraudeur de Norsca 
Lun 31 Aoû - 21:17