Batailles du Monde de Warhammer
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Batailles du Monde de Warhammer

Dans ce forum de jeu RPG, vous incarnerez un personnage de l'univers de Warhammer. Que vous optiez pour un robuste nain, un agile elfe, ou que vous préfèriez un brutal orque ou un lâche skaven, le destin du monde de Warhammer sera entre vos mains...
 
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 Haryanne, entre Songe et Cauchemar

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Haryanne

Haryanne


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MessageSujet: Haryanne, entre Songe et Cauchemar   Haryanne, entre Songe et Cauchemar Icon_minitimeMer 24 Juin - 16:23

Nom : Personnellement j'ai toujours pensé que le nom d'une personne parlait beaucoup sur sa personne. L'origine...Pas seulement. Un nom donne telle ou telle impression, fausses parfois. Je pense que c'est une sorte de miroir, certes incertain mais un miroir. Lorsque on entend un nom, on y attache une pensée, une idée, une image. Qui, comme dans un miroir, évolue, parfois.
Mon nom est Haryanne. Alors?



Surnom : Lumière Eternelle. On m'offrit ce surnom parce qu'on dit que je resterais toujours plus pure et plus lumineuse que n'importe qui. Du c'est ce que les gens pensaient, ils se sont trompés puisque j'ai rencontré une autre, tout aussi troublante, une seule autre.


Race : Je fais partis du peuple que l'on nomme Vampire...

Sexe : Féminin.


Royaume/Région : Je n'appartiens à aucune région ni royaume. Je préfère ne pas m'engager, c'est libre que je suis moi-même. J'ai eu le privilège de tester les deux et, je pense que c'est sans attache que je suis le plus heureuse, jusqu'au point où je peux l'être...


Métier : Je suis une Vagabonde, j'attends...


Histoire : "Il était une fois", c'est comme cela qu'une histoire commence... Mais est-ce comme ceci que je pense la mienne? Je ne pense pas, ma vie ne ressemble en rien à un conte de fée. Mon histoire est tellement plus palpitante et belle que l'une de ces histoires... Cependant, je ne prétendrais pas que mon éternité est heureuse, comme la vie de ces autres demoiselles qui finissent heureuses. D'abord je ne finirais pas, ensuite mon existence est vaine, j'ai déjà passé les plus beaux instants de ma vie et de ma "mort". Enfin, pourquoi ne pas me replongée dans mon Passé, il est tellement plus fort...


Je suis née, il y a maintenant un siècle, à la cour du Roi-Phénix, dans le royaume d'Eataine par une nuit des plus étrange. Dans le royaume d'Eataine, en effet, le soleil faisait partit de la routine. La pluie ou les orages étaient très rares, hors, la nuit où je vins au monde, une pluie terrible s'abattait sur la demeure de mes parents. Ce fut également étrange que des éclairs sans tonnerre s'abattent aux alentours de notre maison. Plus étrange encore, il pleuvait, certes, mais aucun nuage ne venait masquer le ciel d'encre. Pourtant, on ne pouvait apercevoir aucune étoile. Ou presque. Une Seule et Unique étoile brillait de toute sa beauté dans la ciel sans nuages. Encore une détail sur ma naissance, détail qui sonnait déjà comme un mauvais présage: Ce fut lors du douzième coup de minuit que j'ouvris le yeux...

A compter du soir de ma naissance, mes parents, Yros et Naelia, n'eurent plus d'yeux que pour moi. Il faut dire que j'étais le plus beau bébé qui fut donner de voir en Eataine. Déjà ma beauté fit des blessés. En effet, je n'étais pas fille unique. J'avais un frère, Erite. Mon aîné de dix années. Le soir de mon entrée dans la vie, lorsque il me vis, il me haïs comme il n'avait jamais haïs personne...

Ma famille était l'une des plus influentes dans le pays, mon père était même ami avec le Roi Phénix de l'époque. Fidèle conseiller, je le voyais très peu. Et encore... C'était moi, même si je n'étais qu'un nourrisson qui le voyais le plus. Mon père dédaignait Erite, qui lui rendait bien mais en souffrait beaucoup. Je passais les plus jeunes années de ma vie à contempler des visages émerveillés me contemplaient dans mon berceau. Je ne comprenais naturellement pas pourquoi je faisais l'objet de tant d'attention. Car je n'avais pas manqué d'attirer tous les regard même si je n'étais qu'un bébé. Je me sentais observée en permanence, même pendant mon sommeil, on veillait sur moi comme si j'étais le plus précieux des joyaux. Et pourtant, malgré mon très jeune âge, j'éprouvais déjà des manques. Comme le visage de mon frère, un visage qui était bien le seul à ne pas sembler vouloir me voir. Je ne l'apercevais que très rarement et il ne venait jamais pour me voir, moi. Soit pour voir ma mère, soit pour se présenter à des invités qui le considérait avec politesse mais inattention, face à moi. Bébé, je ne comprenais pas pourquoi mon frère me détestait tant. Mais j'avais déjà compris qu'il se passait quelque chose d'anormale. Déjà, j'étais d'une grande intelligence pour mon âge.

Je quittais la chambre où mes parents -enfin, ma mère- dormaient vers l'âge de deux ans, je savais marcher droit et déjà avec une certaine grâce, on estima donc raisonnable de me laisser quitter leur chambre pour mes propres apparemment. A l'âge de deux ans, je savais déjà très bien parler et je parvenais à tout comprendre d'une conversation extérieur, entre adultes ou non. C'est pourquoi je compris une discussion entre ma mère et notre servante, alors qu'elles faisaient mes paquets pour les emmener dans mes quartiers:

-Est-ce bien sage, Madame, de laisser la petite Haryanne seule? Disait la servante
-Oh oui, en réalité nous aurions put la laisser seule depuis son premier soir. Nous l'avons trop materné, c'est une enfant hors du commun. Répliqua ma mère avec douceur


Apparence : Lors de ma vie passée de "simple" jeune femme, j'étais déjà d'une beauté sans pareil. J'étais d'ailleurs renommée dans mon royaume pour cela. L'on disait que ma présence seule pouvait guérir tous les maux. Personne ou très peu me connaissait pour ce que j'étais et pas pour ma beauté surnaturelle. Pourtant, je ne suis absolument pas prétentieuse, du moins pas au niveau physique...Puisque je n'ai quasiment pas changer sur ce point et cela c'est encore amélioré:

Je semble avoir vingts ans, malgré ma centaine d'année, le temps n'a strictement aucun effet sur moi, comme sur tous les Vampires. Je suis très mince, plutôt grande et très élancée. Déjà ma silhouette est la perfection incarnée et donc très reconnaissable, ce qui m'a déjà d'ailleurs porter préjudice.
Mon teint est comme tous les Vampires, je suppose, très pâle et mes dents bien que d'une blancheur éclatante sont très pointues. Je pense que c'est tout ce que j'ai du Vampire "de base". Tout le reste, je l'avais déjà avant ma Transformation.
Mes cheveux d'un blond très pâle et scintillant ondulent avec grâce jusqu'au milieu de mon dos. Très fins, ils voltent avec douceur autour de mon visage en permanence.
Mon visage, semble être celui d'un Ange. Mes traits beaux et d'une grâce sans pareil semblent avoir étaient façonnés par une main divine, pourtant mon père était loin d'une une beauté.

Mes yeux d'un bleu azur très clair sont si beaux et énigmatiques que certains en ont perdu la raison...

Ma beauté magnétique va bien, bien plus loin que la beauté, certes sublime mais superficielles que certains ont. J'ai fait perdre la raison à certains des êtres les plus chers que j'avais à cause de ma "terrifiante" beauté. Pour moi, plus que pour eux, c'est Dramatique...



Caractère : J'ai toujours était mélancolique. Ma Transformation n'a fait qu'appuyer cette partie de moi. Je n'ai jamais était gaie, c'est dans ma nature. Mélancolie et Enigme... Ces deux mots reflètent comme un miroir ce que je suis.
Ma mélancolie, est venue toute seule. Comme une évidence. Rêver, cela m'a toujours permis de m'évader et revenir à la réalité avait toujours était difficile. Mon malheurs, combinés à l'attention que l'on me portait seulement pour ma beauté et mes pouvoirs m'ont marquée.

Comme la réalité, déjà, elfe, qui m'entourais était j'ai renoncé bien vite. Renoncer à ce que signifiait la vie pour moi à cette époque. Trop d'évènements terrifiant m'avais déjà tourmentée. Principalement la mort de mon père e départ d'un frère, mon seul et unique frère, la seule personne qui me détestais et que j'aimais pourtant profondément. Si son départ brutal et très étrange me fus une terrible épreuve, le fait de remarquer que je n'aurais plus jamais aucune nouvelles me terrifiais. D'abord j'avais pensé que c'était peut-être cette femme, qu'il avait rencontré il y avait peu était peut-être très solitaire et donc, lui aussi. Mais j'avais toujours eus l'impression qu'il était proche de moi, d'une certaine façon. Puis, j'ai beaucoup réfléchis à la dernière phrase qu'il avait prononcé avant de partir, l'analysant sous tous les angles pour en arriver à une conclusion si atroce que j'ai préféré partir.

Car j'ai une tendance, à fuir mon malheur plutôt que de l'affronter, très forte. Affronter la Réalité m'était impensable, à présent, j'en ai parfois besoin, pour me Souvenir et Espérer...

Un autre trait marquant de mon caractère est mon goût pour la Liberté. Sans elle, je me sens enfermer. Malheureusement, je n'ai acquis qu'un bref mois cette liberté que j'attendais depuis trop longtemps. En même temps, je ne sais pas comment j'ai pus vivre sans avoir vécu ce que j'ai vécu et ressentis ce que j'ai ressentis la nuit que marqua le début de mon histoire, ma Véritable Histoire. Car une histoire sans lui n'est pas une histoire et car si j'ai vécu cette nuit là les pires mais aussi les plus beaux instants de ma vie...

Aussi, j'ai fais des rencontres dans ma vie et ma mort qui m'ont tourmenté à l'extrême. Je connais leur visage, chaque trait par cœur, je connais leur silhouette, leur allure, jamais je n'oublierais un détaille d'eux, jamais. Quelquefois, je ne les ai que vu, aperçut ou même pour l'une d'elle, entendue. J'aimerais en oublier certains, mais j'en suis incapable. Parfois, je pense avoir rêver lorsque je repense à la beauté ou aux sensations et sentiments trop forts pour moi que certains m'ont procuré... Et pourtant, que serais-je sans eux... Sans moi?




Equipement : robe sans manches bleu pâle, cape d'or, bottes dorés, Anneau d'Eternité (artefact), ceinture d'or.

Capacités spéciales : Eclair, Lumière Purificatrice, Ombre

Artefact : Anneau d'Eternité. Il s'agit d'une bague d'argent sur laquelle brille une pierre azur-transparente. Je préfèrerais mourir en endurant milles souffrances plutôt que de la perdre ou qu'on me la vole, jamais personne n'arrivera à volé l'ultime morceau qui reste de mon cœur.


Dernière édition par Haryanne le Ven 21 Aoû - 10:47, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Haryanne, entre Songe et Cauchemar   Haryanne, entre Songe et Cauchemar Icon_minitimeMer 5 Aoû - 11:30

Suite de l'Histoire:

... Je fronçais les sourcils et m'éloigner de ma démarche dansante, n'ayant pas envie d'en entendre plus. Consternée par l'échange de ma mère et de notre servante, je me mis à déambuler dans notre vaste demeure. Je n'étais pas une enfant hors du commun, après tout, j'avais seulement... un peu d'avance, rien de plus. Je montais au deuxième étage, sans même m'en rendre compte et tournais à droite. Je me retrouvais soudain en face de ma nouvelle chambre. Je l'avais reconnue par sa porte blanche et à l'écriture de ma mère dessinant le mot: Haryanne, sur le haut de la porte. Je n'y étais jamais entré, hors je m'estimais dans mon droit. J'entrepris donc d'ouvrir la porte, mais il se révéla qu'elle était fermée à clé. Peu désireuse de désobéir à mes parents, finalement, j'abandonnais. Lorsque soudain j'entendis un cliquetis caractéristique de la porte qui s'ouvre. Je fis volte-face: A ma grande stupeur, la porte de ma chambre était ouverte. j'ouvrais des yeux ronds tandis qu'une question me traversa l'esprit: Comment-avais-fait-cela? Plus que choquée par l'ouverture de la porte si bien verrouillée, je préférais m'en aller, lorsque j'arrivais de nouveau près des escaliers, j'entendis un autre cliquetis m'indiquant que la porte se refermait. J'étouffais un hurlement. Paniquée, je redcsendis, ma mère m'attendais, elle vint vers moi et m'annonça:
-Haryanne, ta chambre est prête. Toutes tes affaires ont étaient montées il y quelques instants, viens.

Elle me prit par la main et m'emmena... au rez de chaussé... Mais alors, comment se faisait-il que j'avais vu une porte verrouillée avec marqué mon nom dessus? Je n'avais tout de même pas rêver... Le temps de mes réflexions, nous entrâmes dans mes quartiers. Ma chambre était juste immense, je pouvais m'y perdre. Bien plus somptueuse que la chambre d'Erite dans laquelle j'avais pénétrait une fois. Je la contemplé, perplexe l'esprit occupé, repensant à la porte... Mais pourquoi n'étais-je pas entré? Le lendemain, je retentais l'aventure et grimpais à une vitesse surprenante les deux volées d'escaliers qui séparées le rez-de-chaussé du deuxième étage. Mais arrivée en haut des escaliers, je fis une rencontre des plus inattendues: Erite. Il haussa un sourcil en me voyant, il avait douze ans et avait un air de chien battu en permanence. Il me contempla et articula une phrase qui me mis les larmes aux yeux:
-Ta chambre n'est pas assez spacieuse?
Effondrée, je regagnais ma chambre, et j'entendis avec horreur le rire de mon frère résonnait tandis que je dévalais le marches des escaliers.

A compter de ce jour, je passais des journées dans ma chambre, ne sortant qu'à mon balcon. Ma chambre était remplit de livres, des milliers de livres je les lisais tous, malgré mes deux ans et j'allais très souvent à la bibliothèque de notre demeure. Je ne croisais plus jamais mon frère. J'aurais voulu des explications, en vain. il avait le droit de me détestait mais je voulais savoir pourquoi. Alors, je voulu tenter un peu le destin. Un matin, j'avais toujours deux petites années, je filais secrètement jusqu'au second étage. Je ne vis personne, je tournais donc et cherchais de nouveau la porte. ma à ma grande stupeur quelqu'un était déjà là. Un elfe, vêtu d'une longue cape, chargé de livres et une servante discutaient à voix basse. Je me mordis la lèvre pour éviter de hurler de nouveau, la servante refermait la porte de ma chambre avec tout un tas de clés. Lorsque ils vinrent vers moi, je bondis sur place et dévalais les escaliers... enfin pas vraiment, je n'avais pas vraiment sentie de marches sous mes pieds. La même question qu'il y avait quelques mois me revint, pour ce motif cette fois: Comment-Avais-Je Fais-Cela? Je rentrais dans ma chambre et ne dormis pas de la nuit, tourmentée. Pourquoi une servante et un homme que je ne connaissais pas étaient entrés dans la pièce qui portait mon nom. D'un autre côté, ma mère était forcément au courant. Cela expliquerait son comportement aussi étrange que celui des autres, face à moi...

Et plus le temps passa, plus ma vie devint un Enfer. mon père se montrait de moins en moins. Inventant des excuses de plus en plus "abracadabrantes". Il mentait. Je le sentait. Il ne se manifesta même pas le jour du treizième anniversaire d'Erite. Mais cela ne m'étonna nullement, j'étais la seule à m'en souvenir. En revanche, il ne se présenta pas non plus le jour de mon cinquième anniversaire. Nous fûmes tous plus étonnés. Jamais il ne manquait mon anniversaire ou celui de ma mère. Le temps passa encore et quelques semaines après son départ, nous comprîmes qu'il ne reviendrait plus jamais. Je n'avais jamais eu beaucoup de liens avec mon père, mais je l'aimais bien sûr, et l'idée qu'il eut disparut dans la nature me rendis très malheureuse. Erite tentait d'afficher son habituel air hautain et indifférent. Son comportement me rendais folle de chagrin et non pas de rage. Puis, ma mère finit elle aussi par partir, une nuit, secrètement. Ce n'est que le lendemain matin, j'étais âgée de six ans, que je retrouvais un mot à mon réveil, m'expliquant la raison de son brutal départ:
"[...] Je pars à la recherche de votre père, je ne vous abandonne pas. Je reviendrais, je vous le jure. Surtout, Haryanne, prend soin de toi."
Soudain, je compris que cette lettre était adressée à moi et à mon frère, il avait dut en recevoir une, lui aussi. Je détestais la fin de sa lettre si bien que je la déchirais du reste de la lettre. J'étais si touchée à malheureuse que je ne sortis plus de ma chambre une bonne fois pour toute.

J'aurais eus besoin du soutient d'Erite, nous étions dans le même bateau. Mais lui, apparemment, non. La gouvernante qui nous avait à présent en charge était vraiment infecte avec Erite. Souvent, elle m'appelait à sortir, j'obéissais sans rien dire. En revanche, elle ignorait parfaitement Erite. Mais j'aurais peut-être fait pareil: Erite était vraiment insupportable vis-à-vis d'elle. Il la foudroyait du regard chaque fois qu'il passait et un rictus méprisant étirait ses lèvres chaque fois qu'il nous trouvait toutes les deux. Étrangement, lui aussi commençait à disparaître puis revenir. Il arrivait de ne pas le voir durant une semaine, puis il réapparaissait mystérieusement. Je le soupçonnais de trouver que l'absence de nos parents avait du bon: Il était libre.

Un jour, alors que je m'étais plongée dans un un des milliers de livres de la bibliothèque, ma vision se troubla tout à coup et je me retrouvais à l'entrée de la ville.
Dans la pâle lueur du soleil du soir, deux silhouette dont une boitillant avançaient vers la colline sur laquelle notre maison était juchée.
Je revint à la réalité et laisser mon livre me glisser des mains. Je bondis littéralement de mon fauteuil et ouvrit la porte de la bibliothèque. Je m'élançais dans une course effrénée et me précipitais à la porte d'entrée, je m'assis sur le bord d'une marche en attendant nos parents. J'avais eus ma première vision. Soudain, autour de moi jaillirent de l'intérieur de la maison les silhouettes des serviteurs et à ma grande surprise, d'Erite lui-même. Il s'assit près de moi et me demanda:
-Que ce passe-t-il?
-Père et Mère sont revenus.
Il éclata de rire mais cessa vite lorsque nos parents arrivèrent, mon père boitait plus que je le l'avait vu mais je sautais des marches et bondis vers eux. En arrivant en face d'eux, je les vis sourire, mais mon père souffrait. Sans m'en rendre compte de dit de ma petite voix mélodieuse:
-Je vous est vu.
Alors, ils se figèrent et eurent un sourire forcé.

Nos retrouvailles ne se passèrent pas comme escompter... Mon père, gravement blessait, il ne voulu nous donner aucune explications était même mourant. Plus triste que jamais je me posais sur le bord de son lit, ses paupières étaient lourdes. Même mon frère était venue. Nous étions seulement tous les quatre. Mon père et nous parlâmes un moment, puis il se sentit faible et nous demanda de la laisser, moi et Erite. Avant que nous ne partions, il nous dit un dernière phrase:
"Faites attention."
Puis nous sortîmes. Je me demandais pourquoi il avait dit cela...

Le temps continua alors à passer, très lentement. Plus je grandissais, plus mes visions et transes étaient longues. Je n'avais pas jugé bon d'en avertir ma mère, elle avait déjà semblait pétrifiée lorsque je lui avait annoncé que je l'avais vu arriver. La mort de mon père l'avait plus que touchée. Je ne la voyais que rarement.
En revanche, les perpétuels amis de mes parents rôdaient en permanence dans notre demeure. Je me débrouillai pour ne pas les voir, j'avais l'impression d'être une espèce particulièrement magnifique de déesse à leurs yeux. Je me sentais un peu "objet de collection unique". C'est aussi pour cela que je m'isolais en permanence dans ma rêverie. Je me consacrais uniquement à la lecture de textes. La mort de mon père m'avais complètement traumatisée et dans la tête d'une petite fille de neuf ans, c'est affreux.

Rien n'alla en s'arrangeant au cours de mes neuf ans. Ma mère était malheureuse comme les pierres et Erite était perpétuellement absent. Je me sentais enchaîner chez. moi. Prisonnière des mystères planant autour de moi comme des vautours. Je ne comprenais pas pourquoi on me traitait comme une sorte de "chose époustouflante"... D'accord, j'étais déjà à neuf ans d'une beauté grandiose et j'avais de bien étranges pouvoirs mais ce n'était pas une raison. Erite était assez épatant lui aussi. Même s'il n'avait rien d'un magicien et qu'il était "simplement" beau. moi, en tous cas, je voulais lui parlais. Juste pour dissiper un peu l'Ombre autour de moi. Qu'il me dise seulement pourquoi il était ainsi me serais d'un grand secours. Mais il ne se montra pas. Son arc en bandoulière, il partait sur des journées, voir des semaines de raids, tout seul. Nous aurions put être deux pour tenter de ne pas sombrer mais lui en avait décider autrement. après tout, il avait dix-neuf ans et m'avait toujours détestée. Pourquoi changerait-il?
Pourtant, j'avais vraiment besoin de réponses d'un côtés. De l'autre, je fuyais la réalité. Mais lui ne semblait pas du tout disposer à m'aider, encore mois à me parler. Ses raids étaient de plus en plus longs et ses périodes chez nous de plus en plus courtes. Un soir, en approchant de ma dizaine d'année, j'ai a nouveau la sensation de quitter le sol, comme lors de ma première vison:

J'avançais dans une espèce de sentier de terre battue. Autour de moi, à part le sentier, tout était flou. Soudain, Erite se téléporta à mes côtés. Je ne lui adressais pas un regard. Puis nous arrivâmes à un carrefour. D'un côté, un chemin disparaissait dans le chaos total, de l'autre un chemin se noyait dans la Lumière. Erite me devança et bifurqua à droite: Chemin obscur et disparut, moi je restait au carrefour, hésitant...


Ma vision fut interrompue par quelqu'un frappant à ma porte. Je laissais échapper un "Oui" et me replongeais dans mes pensées. Mon flash avait était sans nul doute significatif. Si c'était le cas... Je n'eus pas le temps de réfléchir davantage. La porte s'ouvrit et Erite apparut dans l'encadrement. Je bondis vers lui, mon coeur bondissant dans ma poitrine et lui dit:
-Erite que...? Commençai-je
-Silence, tu as vu? Dit-il froidement
-Comment? Si tu parles de...
-Laisses-moi parler. Je m'en vais.
-Pardon? m'écriai-je
-Ce n'est pas à cause de toi...
-Ah, j'ai un peur.
-C'est grâce à toi.

Puis il me claqua la porte au nez.

Fin de la partie 1.


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Haryanne

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MessageSujet: Re: Haryanne, entre Songe et Cauchemar   Haryanne, entre Songe et Cauchemar Icon_minitimeMer 5 Aoû - 13:08

Partie 2:

Mes yeux se remplirent de larmes tendis que les pas d'Erite s'éloignaient, se dirigeant sans aucun doute vers la porte. Je plaquais mes mains contre ma bouche et me jeter dehors mais c'était trop tard: Erite avait choisit sa destinée.

Trois jours plus tard, j'avais dix ans. J'avais dix ans, seule. J'avais fermé ma porte à double tours et ma mère n'osait pas insister. Je n'avais pas faim. Je n'avais pas soif. Je n'avais Rien. Je passais mes journées à tourner dans tous les sens possibles et imaginables la dernière phrase de Erite. Pourquoi "Grâce à Moi?"
Je me cloîtrais pour de bon dans une espèce de bulle. La réalité était terrifiante. A tel point que je ne voulais plus la voir.
Je préférais ne rien comprendre. Cela valait mieux, je souffrais moins, le temps passait plus lentement, cependant.
Parfois je repensais à ma vison, celle que où j'avais vu Erite partir sur un chemin de Chaos et Moi restais au Croisement des Chemins...Ma mère abandonna l'espoir que je me remette de toutes ces épreuves au bout d'un an. Elle aussi était abattue. Le départ de mon frère aîné l'avait plus touché que ce qu'elle voulait bien me faire croire. Elle se mit donc à partir, revenir, puis repartir, des allés-retours incessants qu'elle faisait, je suppose pour penser à d'autres choses.

Et plus le temps passer, plus je me sentais prisonnière d'un passé terrifiant dans cette maison. Mon passé était cette maison. Cette maison était mon passé. Hors, j'avais le mal de mon passé...J'atteins mes seize ans, sans qu'autres évènements ne viennent m'achever. J'étais devenu vraiment extrêmement belle, si bien que j'évitais de sortir. Les mystères planant au-dessus de ma tête persistait avec plus de force que jamais. J'avais de plus en plus de mal à passer au-dessus tellement je m'interrogeais...

Ce fut un jour de brouillard. Le ciel gris perle semblait prévoir une journée maussade mais rien de terrible non plus. Ce fut pourtant ce jour-là que tout changea pour moi. J'étais montée cherchait ma mère, dans sa chambre. Elle n'en sortait plus beaucoup non plus, à présent. Je voulais la voir pour lui parler de mon sentiment d'enfermement en Eataine, car la chose avait évolué, à présent, l'Eataine me posait un problème.
Je montais les marches d'un pas rapide. Il était très tôt, aucun de nos serviteurs n'était encore levé. Arrivée au second étage, je bifurquais vers la chambre de ma mère. Hors, la porte était entre-ouverte. Je passais la tête dans l'entrebâillement mais ne vis rien. Surprise, je poussais la porte: Rien n'avait bougé mais ma mère n'était pas là. elle devait être partie de nouveau, mais sans me prévenir, cette fois-ci...
Je reculais et fermer la porte en haussant les épaules. Cependant, j'étais inquiète, d'abord ma mère avait une fois de plus disparue, ensuite, je ne pourrai pas tenir encore trois jours ici.
Puis, lorsque je passais devant la porte "Haryanne", mon sang ne fis qu'un tour. J'avais oublié cette maudite porte! Ma main hésitait entre la poignée et la rampe. Pourquoi, après tout, n'avais-je pas le droit de savoir ce qui se trouvais derrière cette porte? Cela me concernais moins avant quiconque d'autre!
Non, cela ne servirait à rien. Seulement à me sentir coupable.
Je redescendais donc les marches en courant presque et entendit des voix me parvenir du salon. Je me mordis la lèvre... Avais-je le droit de les écouter? Oui, pourquoi pas. C'était cela ou la porte. Non, non, non, je préférais les écouter, mais pas cacher. Je marchais donc d'un pas sonore vers le salon, j'ouvris la porte et instantanément, les conversations se turent. Les visiteurs étaient tous âgés, et à ma grande surprise, ma mère était parmi eux.

L'un 'eux se leva et s'inclina légèrement vers moi:
-Vous devez être Haryanne?
En effet, mais je n'avais aucune envie de répondre. Je les voyais échanger des regards furtifs qui voulaient tout dire: ils parlaient de moi. Mais pourquoi? Puis ils tournèrent leurs regards vers moi et parurent prit au dépourvus, si ma beauté était bien connue dans le monde, elle surprenait toujours.
Pourrais-tu nous laissais, Haryanne? Nous viendrons te chercher après.demanda ma mère.

Je pivotais tout de suite et sortis en fermant bien la porte derrière moi. Je m'immobilisais, telle une statue. J'en avais assez d'endurer des chuchotements et de ne rien savoir. Tout ce qu'il me cachais me rendais encore plus prisonnière. Il fallait que cela cesse, j'avais trop d'interrogations que je voulais éviter inévitables. Mon passé était trop terrible.
Je traversais le hall en courant presque, une fois de plus et me jetais dans ma chambre. Je fermais bien la porte et attrapais tout ce qui me tombait sous la main. J'envoyais donc une bourse pleine, un petit livre et un miroir au hasard dans une petite sacoche et bondit de nouveau jusqu'à la porte que je verouillais, une fois dehors.
Je me sentais mal et submerger par tous les mystères de ma vie. Je m'étais isolée dans mes visions et rêves pour ne pas avoir à l'affronter, à présent, elles me revenaient en pleine figure.
Je traversais le hall d'un pas pressé et ouvris la grande porte en serrant les dents. Je bondis littéralement dehors et fermais la porte sans autre regard en arrière.

Ainsi, je fus Libre. Libre sans l'être.

Malgré le fait que je sois libre, en effet, je sentais parfois que j'aurais eu besoin de réponses. Même si j'aurais voulu éviter les questions. au fur et à mesure que j'avançais en Eataine, je me demandais où aller. J'avais dans mon départ précipité, oublié de prendre une carte... Ce qui était très bien, j'avais très envie de me perdre. Si j'avais voulu d'un chemin tout tracé, j'aurais dûs rester chez moi. Hors, je voulais vagabondais, loin de ceux qui tenaient à me tenir éloignée des vérités m'entourant.

Je poursuivais ma route et pris la direction de la Bretonnie. Les royaumes elfiques et leurs mystères me rendais chaque jour plus abattue. Par je ne sais quel mystères, les éléments se déchaînaient sur mon passage. Je prenais plaisir à lutter contre. Comme cela, j'oubliais vaguement mes malheurs. Les paysages se succédaient sous mes yeux. Chaque soir, ou presque je m'installais sur un bon point de vue et passais des heures à regarder les environs. Une sensation de liberté m'envahissais alors enfin. Etrangement, ma mère n'avait envoyé personne à ma poursuite. Ou les avais-je semé sans le vouloir.
Egalement, j'évitais les villages comme la peste. Les rares voyageurs que je croisais étaient le plus souvent d'autres elfes et avaient une manière vraiment exaspérante de me demander si j'étais perdue. Peut-être n'avais-je pas un visage de voyageuse endurcie du tout, ou peut-être avais-je trop l'air de sortir d'un conte de fée pour qu'on puisse penser que je sois partie de mon plein gré.

J'arrivais aux abords de la Bretonnie après quelques mois de périple. J'avais voyagé par bateau à capuche rabattue, ne voulant pas attirer l'attention.. La Bretonnie ne m'étonna nullement. Je m'attendais parfaitement à ce genre de paysages et d'habitants. Des Humains. J'évitais de plus belle les villages. si je n'avais rien contre les Humains, leur manie de bien trop de dévisageais chaque fois que je leur passais devant était plus que agaçante.

Un jour, alors que je me trouvais en Bretonnie, je passais à côté d'une énorme citée aux murailles très impressionnantes et contournais de plus belle. Je déviais sur chemin, une fois de plus et marchais durant une bonne heure. Etrangement, malgré mes voyages, je n'étais pas fatiguée du tout. De plus, a voir quitté les royaumes elfes me fus bénéfique.
Soudain, alors que tout semblait calme, loin de la citée, j'entendis des éclats de voie juste à ma gauche.
-Mais, non, c'est par là, le Nord!
-Non, par là, c'est l'Ouest!
-Ah, si cette carte ne c'était pas perdue...Bonjour..Mademoiselle?

Je sursautais. Ils m'avaient repérée. Les deux hommes discutant sortir de leur coin pour avancer vers moi en souriant. Grands, dégingandés, aux cheveux d'un brun-blond très banal et aux visages joyeux, ils n'avaient rien de spécial, sauf qu'ils étaient... Parfaitement indentiques. Je ne sais pas pourquoi mais, ils m'avaient l'air merveilleusement sympathiques.
Les jumeaux se postèrent devant moi et s'inclinèrent bien bas en se présentant:
-Je suis Herm, je sais c'est un nom étrange... Marmonna le dénommé Herm en voyant mon visage interloqué
-Et je suis Goven, étrange nom aussi... Marmonna Goven
-Je suis Haryanne. Répondis-je me ma voie chantante
-Oh, très joli. Dirent-ils en coeur,
-Vous êtes perdus? Demandai-je
-En effet, et vous? demandèrent-t-ils
-En effet, mais c'est le but. Répondis-je en souriant, à ma grande surprise
-Quelle drôle d'idée! Et à quoi cela sert-il? Demanda Herm, intéressé
-A rien. Mais on est plus libre que l'air, dans certains cas... Répliquai-je
-Et bien parfait, nous vous accompagnons. S'écrient-ils

Je levais un sourcil face à leur étrange idée, nous nous connaissions à peine. Sans plus de discussions, je poursuivis mon chemin mais ils me rattrapèrent, je n'avais jamais vu d'êtres aussi étranges et amusants. Les jumeaux avaient le don de me rendre plus plus souriante, et juste pour ça, ils méritaient de se perdre avec moi...

Le lendemain, nous avançâmes jusqu'à la tombée du jour ses évènements réelement important. Les jumeaux étaient vraiment fusionnels, au point où ils ne semblaient ne faire qu'un. Par exemple, ils complétaient les phrases de l'autre sans problème. Je me sentis d'autant plus seule. Lorsque le soir tomba, une nuit sans étoile s'installa ce soir là. Nous nous installâmes aux abords d'une petite forêt. Pour une fois, nous avions monté un camp très confortable mais avions éteints le feu, par sécurité. Je m'étais installée contre un arbre et feuilletais le livre que j'avais emporté de chez moi, les jumeaux étaient assise un peu plus loin et regardaient le ciel.
Voilà qui était l'une de nos soirée typique.
Nous entendions le vent, tellement le silence était total.
Plongée dans mon livre, je ne fis pas attention quand l'un des jumeaux, lequel mystère, se redressa brutalement. En revanche lorsque Goven bondit sur ses pieds, je l'entendis très nettement et le fusillais du regard. Je le soupçonnais de faire du bruit, seulement pour s'amuser, mais je me trompais lourdement.

En tendant l'oreille, j'entendis des bruits de pas lourds arrivaient pas notre droite. Mais les bruits de pas étaient très nombreux, trop nombreux. Ils avançaient vers nous. Les jumeaux se précipitèrent vers moi tendis que je me relevais moi aussi d'un bond. Herm semblait chercher des yeux un endroit où se cacher. Exaspérée par leur lenteur humaine, je les attrapais tous les deux avec force et les entraîné vers les arbres. Nous nous cachâmes derrière un énorme arbre, les jumeaux jetaient des regards furtifs derrière nous cachette. Je m'appuyais contre le tronc en priant pour que ce ne soit que d'innocents voyageurs. Hélas, plus le temps passait, plus des pas s'approchaient et plus nous entendions distinctement des cliquetis typique des épée et armures. Les jumeaux ricanèrent et je me tournais vers eux, haussant les sourcils:
-Qu'ils viennent... murmurèrent-ils

Leur voeu fut exaucé. Une minute plus tard, nous nous levâmes doucement et nous penchâmes pour voir ce qui se passait. Nous étouffâmes un cri: Un bataillon d'elfes noir, fonçaient droit vers la direction de la grande citée vue la veille. Hébétés, nous les regardâmes passer, soigneusement dissimulés derrière notre arbre protecteur. Les visages des elfes noirs semblaient exprimer une haine plutôt horrifiante. Nous nous tassâmes de plus belle.
Puis, vers le peloton elfes noir, Goven laissa échappait un gémissement plaintif à la vue d'un elfe qui semblait tenir un crâne à la main.
Son frère lui plaqua le main contre la bouche et je regardais vers les elfes noirs, regardant si l'un d'eux nous avait vu. Apparemment non, mais je n'avais pas pris la peine de bien me cacher, si bien que l'elfe au crâne tourna la tête vers moi.

Nous nous dévisageâmes longtemps puis un sourire affolant éclaira son visage, lui donnant un air complètement fou. Ses compagnons le dépassèrent, le laissant seul derrière. Il s'avança légèrement vers nous. Et son regard était très simple à comprend: Il ne me lâcherai plus.

Fin de la seconde partie.








Dernière édition par Haryanne le Ven 7 Aoû - 19:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Haryanne, entre Songe et Cauchemar   Haryanne, entre Songe et Cauchemar Icon_minitimeVen 7 Aoû - 13:17

Partie 3:

Alors que nous nous observions, trois de ses compagnons rejoinrent l'elfe au crâne et me regardèrent aussi. Soudain, une main se posa avec force sur mon épaule et me tira en arrière. Je fis volte-face et regarder très brevemment les jumeaux, les yeux écarquillés. Ils me poussèrent vers l'avant et nous nous mîmes à courir de toutes nos forces. La forêt défilait dans un mélange de couleur vertes et brunes, mais je ne prêtais attention à rien d'autres qu'à nos arrières. Au bout d'un moment, je n'en pouvais plus, j'hurlais tandis que nous courions à en perdre haleine:
-Alors maintenant ils vont nous suivre, c'est ça?!!
-En gros, oui! Répliqua Herm
-Nous le connaissons, celui avec le crâne à la main, il est déjà passer dans notre village et a tuer notre père, il en a après moi et mon frère! Mais... Je suppose qu'il compte bien te faire la cour! Hurla Goven à son tour
-C'est merveilleux! m'écriai-je avec ironie, pour tenter de cacher ma panique

Mon rythme cardiaque était lui aussi très inquiétant mais j'étais bien décidée à semer ces elfe, surtout celui avec le crâne avec mes deux amis. Car même si nous nous connaissions depuis deux jours, ils étaient mes amis, les meilleurs que je n'avais jamais eus. De vrais amis, m'aimant pour ce que j'étais non pas physiquement ni par rapport à mes pouvoirs, juste par rapport à moi. nous courûmes ainsi longtemps puis nous arrivâmes dans une espèce de village complètement pittoresque. Me tournant vers mes amis; je leur dis d'un air désolée:

-Partez, vite s'il vous plait, je sais me défendre.
-Non mais non, nous pouvons le semer, il nous faut une auberge. Dit Herm
-Pourquoi? Demandai-je sceptique
-Des chevaux! S'exclama Goven

Sur ce, nous cherchâmes une bonne heure dans la ville avant de trouver une auberge avec une écurie. Nous pénétrâmes grâce aux jumeaux dans la bâtisse et ils se ruèrent sur trois chevaux et m'en tendirent un. Ce fut le plus beau cheval que je ne vis jamais, d'un blanc éclatant à la crinière argentée brillante, je répugnais à le voler à son maître.

-Bon, écoute, si tu veux te sortir vivante de cette traque, prends-le! S'écrient les jumeaux d'une même voie

J'attrapais le cheval à regret, celui-ci m'adressa un regard plein de tendresse. Apparemment, il m'aimait bien. nous grimpâmes sur nos chevaux et nous hâtâmes de sortir de a ville puis de nous éloigner du sentier, au grand galop. Aspirés par notre course folle, nous ne nous arrêtions seulement pour que les chevaux boivent et mange. Nous autres humains et elfes n'avions plus faim du tout. Les jumeaux restaient avec moi mais ils auraient bien voulu en finir avec l'elfe au crâne. Malgré le fait que je leur dise sans arrêt de repartir si ils le souhaitait, ils ne m'écoutaient absolument pas, ce qui eut le don de m'énerver encore davantage. Chaque pose me mettais au supplice, je me demandais combien de temps il fallait à un elfe noir pour nous retrouvais. Les deux jumeaux étaient eux aussi très énervés en permanence, ce qui n'aidais en rien nos rapports très tendus. Chacun étant sur le bord des nerfs, un simple bruit nous faisait nous rendais complètement paniqués. Finalement, au bout de quatre jours totalement chaotiques. Nous arrivâmes sur la côte de bretonnie; La mer était plutôt agités mais nous ne nous en approchions pas. Nous restions en forêt.

Et un soir, tandis que nous nous trouvions dans les alentours de l'Anguille, notre panique accumulée finit par prendre le dessus sur tout le reste. Je ne me souviens plus exactement de notre dialogue animé, mais je finis par m'en aller, très en colère et eux aussi. Je sortis de la forêt, vraiment très remontée contre mes deux amis. D'un côté, je savais bien que rien de ce qui se passait n'étais leur faute. C'était ma faute, c'était moi qui avait attiré le regard de l'elfe ayant tuer leur père. Et c'était justement cette pensée qui me rendais folle de rage. Nous aurions pus éviter cela, nous aurions pus continuer tranquillement notre marche. Mais non, il avait fallut que ces elfes noir organise un raid et que nous tombions en plein dedans... Dépitée, je remarquais qu'une quelques mètre de moi se dressait une falaise donnant sur la mer. D'un pas rapide, je gagnais le bout de l'immense et très haute falaise et regardais la mer. Juste sous la falaise, d'immense rochers noir pointues émergeaient de l'eau. Je frissonnais. Soudain, le temps changea en quelques minutes. Des nuages d'un noir d'encre masquèrent la lune et les étoile. Je ne sais pas pourquoi mais je sentis quelque chose se préparer...

Soudainement, je sentis des goutes de plus en plus intense et nombreuses s'abattrent sur ma tête. Il pleuvait avec une intensité très inquiétante, ce n'était absolument pas normal qu'une telle pluie se déverse si soudainement. Je n'avais jamais vu une telle pluie. Je sursautais avec force lorsque j'entendis un grondement assourdissant typique du tonnerre.
Les éléments se déchaînaient comme jamais autour de moi. Un vent terriblement fort vint s'ajouter à la liste des éléments furieux. J'avais très froid, comme jamais je me sentais seule.

Un cliquetis retentit alors derrière moi, mon sang ne fit qu'un tour. Je fis volte-face et regardais, terrifiée, l'homme au crâne à une vingtaine de mètre de moi. Ses amis n'étaient pas avec lui, j'en conclus à sa mine que les jumeaux avait vaincu ses compagnons. Son visage sinistre s'éclaira tout de même lorsque il braqua son regard moi. Je reculais légèrement mais avançais de nouveau quand mon pied ne trouva qu'un vide. L'elfe s'approcha, lentement, j'étais terrifiée. Soudain, alors que j'étais en proie à une peur dévorante, un éclair s'abattit à quelques centimètre de l'elfe. Terrifiée, il bondit sur le côté et recula. Apparemment, il avait changé d'avis sur moi... Il voulu se retourner mais il recula plutôt vers moi. Lorsque nous vîmes cinq silhouette avançaient très lentement, comme volant parmi les arbres. Dans l'ombre elles semblaient flottées dans les airs.

Puis ils émergèrent des bois éloignés chacun d'environ cinq mètre... Mon sang se figea...

Jamais je n'avais vu telle beauté... Semblables à des fantômes, ils brillaient légèrement et la pluie torrentielle semblait soigneusement les contournaient. Ils s'arrêtèrent à une cinquantaine de nous, juste devant les bois. Ils semblaient régnaient sur la Forêt, ils ne pouvaient être que des Dieux...

En partant à gauche, la première était une femme. Plus grande que moins, très mince, aux yeux charbonneux et à la chevelure brune, ramenée en avant par une tresse négligé. Malgré sa beauté, elle avait un air avide qui lui donnait un air sadique. Légèrement penchée en avant, comme un pré-appel avant de bondir sur une proie comme une lionne. Je frissonnais en voyant qu'elle me fixais avec une trop grande intensité et qu'un sourire absolument terrifiant dévoilait... Une rangée de dents étincelante, même dans l'obscurité.
En partant de la gauche se tenait un homme grand et mince, ses cheveux bruns ondulés jusqu'à ses épaules. Il avait un air de sauvage distingué et je devins certaine de la connaître. Je l'avais déjà vu quelque part. Lui aussi avaient les yeux braqués sur moi. Il avait cependant l'air très étonné, pas comme la brune qui semblait seulement affamée. Il ne souriait pas non plus, il semblait cependant calculé quelque chose, j'ignorais encore quoi. Mais il se tourna rapidement vers les trois autres, légèrement devant lui et la femme.

Légèrement devant des deux autres se trouvait en toute simplicité les trois plus beaux hommes que je ne vis jamais. Juste à côté du sauvage, se tenait un "homme" qui semblait s'ennuyer à mourir. Grand, lui aussi, exeptionelement élégant. Ses cheveux noir et sa légère barbe lui donné une allure de nonchalance étudiée, contrairement au brun derrière lui. Il ne me regardait pas, ni personne d'ailleurs, il semblait perdu dans ses pensées... Rien ne pouvait apparemment perturber cet étrange personnage. Apparemment, rien ne compter pour lui. S'il n'avait pas eu les yeux ouverts, on aurait pu croire qu'il dormait debout.
Juste à côté de la femme se trouvait un autre homme, peut-être même plus beau que le brun ténébreux. Grand, comme tous, aux cheveux d'un magnifique brun cuivré et aux yeux qui hésitaient entre l'or et le bronze. Je n'avais jamais vu de tels yeux, certes, les miens étaient plus bleu que la mer mais lui... C'était plutôt compliqué à expliquer... Fascinant par son allure très incertaine, je ne savais pas quoi penser de lui...Il ne regardait ni moi, ni l'elfe noir juste devant moi, il scrutait le dernier membre du groupe avec des yeux confus, j'aurais juré le voir parler à toutes vitesse à l'homme à côté de lui mais dès que je vis le dernier, je ne cherchais plus d'explications pour l'Apollon aux cheveux cuivrés...

Le dernier membre de leur meute était tout aussi fascinant que l'autre, sauf qu'il semblait avoir un bien étrange don qui consistait à vider l'esprit de ceux qui le regarder. Du moins, il vida le mien, je ne pensais plus à rien. Grand, légèrement plus que l'autre, élancé comme les autres, ses cheveux blonds comme de l'or attachés en arrière par une queue-de-cheval laissé apparaître un visage aux traits aussi parfaits que les autres. Ses yeux m'étaient étrangement familiers, d'un bleu étincelant, tel des saphirs luisaient dans la nuit comme mes propres yeux...
Il avait une attitude encore plus étrange que celles des autres, figé comme une statue, il me fixais sans montrait quelques réactions que ce soit.

Soudain, le sauvage bondit jusqu'à moi avec une agilité hors norme, envoyant au passage l'elfe au crâne contre un arbre. Je me retrouvais à quelques centimètre de lui et je le reconnu enfin, avec horreur: Erite...
Mon propre frère, en face de moi... Il me sourit et je hurlais délibérément fort, il cilla. Ses dents étaient bien trop pointues pour être elfiques ou humains... Il me saisit dans ses yeux, à ma grande stupeur, je crus qu'il allait me briser en un coup. Mais non... Il me relâcha, en apparence, du moins. Il garda sa main droite contre mon cou, derrière mes cheveux. Terrorisée, je me figeais comme une statue et il me dis doucement:

-Il ne t'arriveras rien, ce serait du gâchis, tu es allée dans ta pièce? Me demanda t-il
Je fis non de la tête et il me souris:
-Qu'importe, je sais ce que tu vaux, et tu serais encore plus puissante si tu devenais... Comme moi. Me dit-il
-Elle ne deviendra rien du tout. Répliqua une voix masculine devant nous.

Erite se tourna vers les autres Vampires avec lenteur et regarda le blond avec dépit, puis il prit une grande inspiration navrée mais s'arrêta et pivota de nouveau vers moi... Il sembla soudain au bord des nerfs et il huma avidement dans ma direction, tout ce qui suivis se passa en un éclair: Le Vampire blond émit un sifflement de rage et se jeta littéralement dans notre direction. Ceinturant Erite par la taille il lui infligea un si grand coup que je cru mon sois-disant frère mort était mort. Erite ricocha par terre et échoua contre un arbre. Mais mon sauveur n'en avait pas encore finit et il s'approcha de la silhouette bougeant faiblement de Erite. Mon coeur battait à tout rompre: Mon frère était un Vampire et apparemment il avait était tenté de me tuer...

Je n'osais pas bouger, je sentis les yeux incandescent de vampire aux yeux d'or posés sur moi, ce fut très déstabilisant.
J'entendis alors un grognement sonore, je tournais la tête et aperçus la brune me regardais avec une haine non dissimulée. Les deux Apollons bruns tournèrent la tête vers elle eux aussi et la dévisagèrent. La femme jeta un rapide regard à Erite, contre un arbre, apparemment il était complètement épuisé. Le blond, debout devant lui le regardait avec dégoût et mépris. Soudain, la brune se pencha encore plus et fut en un éclair devant moi.
Elle m'attrapa par l'épaule avec tant de force qu'elle pouvait ma briser si elle le souhaitait. J'entrevis rapidement les deux bruns calmes, le brun aux cheveux noir semblait être profondément ébranlé par je ne savais pas quoi, il regardait derrière lui, l'autre regardait son frère blond.

La brune me regarda avec une haine si intense qu'elle semblait palpable. Pour se soulagée, elle m'envoya un coup de poings dans les côtes. Je hurlais de mes maigres forces, elle venait de me briser les côtes à mains nues. Mes hurlement aigu retentirent en écho et tous tournèrent la tête vers nous sauf le brun aux cheveux de jais que semblait hésitait...
Le blond me regarda d'un air bouleversé tandis que je me tenais les côtés, pliée de douleur. Mais la brune enchaîna et m'envoya à terre pour de bon en m'assommant d'une gifle. Je tombais à terre et ouvris vaguement les yeux. Erite comptait pour elle, j'en étais certaine.
Puis, il se passa encore un évènement incroyable, le vampire aux yeux d'or et de bronze bondit vers moi et m'attrapa par la taille. Nous nous regardâmes quelques instants, il restait impassible et me jeta avec une force hors de commun par dessus la falaise...

Cette fois, je ne hurlais pas tandis que ma chute était interminable. J'entendis à peine un cri de détresse, la brune venait certainement elle aussi de recevoir un coup... Puis, tandis que je tombais toujours, j'entendis vaguement des cris retentirent:
"Seron, Serion! Reviens!"
Serion devait être le vampire aux cheveux noir comme un corbeau... Cela ne pouvait être que lui, il regardait déjà dans la forêt au départ. Mais peu m'importer qui il était, j'allais me fracasser contre les rochers et mourir. Me vision se brouillait, la coup à ma tête infligé par la femme m'avais complètement assommée. Je ne sentirais rien...





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MessageSujet: Re: Haryanne, entre Songe et Cauchemar   Haryanne, entre Songe et Cauchemar Icon_minitimeVen 7 Aoû - 19:26

Soudain, j'aperçus une silhouette vague et dorée plongé dans le vide, suivant ma misérable trace vers les rochers. Je distinguais vaguement le visage parfait du blond, et tendis bêtement une main vers lui. Mais un instant plus tard, je heurtais de plein fouet un rocher. La douleur fut déchirant et je ricochais dans l'eau avant de m'enfoncer dans les profondeur de la mer déchaînée. Mes cheveux dorés flottaient autour de mon visage trop parfait tel un halo. Je perdis connaissance tant je perdais de sang, mes blessures dût au rocher saignaient dangereusement et, à cause des mes côtes endolories, je ne pouvais nager, tout était perdu. Mon ange blond avait échoué, il avait tenté de me sauver face à tous et il avait tout raté... Si j'avais au moins put le voir ailleurs qu'en ces instants terrifiants. Mon frère avait tenté de me tuer, imité par sa femme et par l'elfe noir, certainement. Et finalement, c'était le brun qui avait eut raison de moi...

Et alors que tout semblait perdu, je sentis une main se refermait sur mon poignet et me tirer vers le haut. La main faillit pas la même occasion m'arracher le bras. Puis je sortis de l'eau à moitié consciente. Haletante, je me sentie portée jusqu'à un rocher, en plein milieu de la mer déchaînée. La pluie tombait toujours plus fort et l'orage ne passait pas, tremblante et souffrante, je me sentais à moitié morte. Mes blessures béantes laissaient s'échapper des flots de sang, j'étais en train de mourir. Soudain, je vis son visage penché sur moi. Le blond me regarder d'un air plus que torturé, il luttait. La pluie martelait mon visage et le sien. Je tentais vainement de trouver sa main, il attrapa la mienne.
Au dessus de nos têtes, sur la falaise, tous étaient partis sauf le brun qui m'avait jeté de la falaise, ils nous regardé avec une expression très étrange: Pitié et tristesse. Il cria à l'adressa du blond: "Reviens, Erion!"
Ah? Une telle créature pouvait avoir un nom? Erion, nom elfique. Erion regarda donc le brun et le foudroya du regard. L'autre émit un bruit exaspéré et triste et tourna les talons. J'entendis un souffle de vent indiquant qu'il était partit.

Erion me regarda avec tendresse et déplaça sa main sur mon front. J'étais sur le point de rendre mon dernier souffle. Mais il semblait toujours délibéré avec lui-même. J'avais de plus en plus de mal à respirer, je perdais trop de sang. Soudain, Erion m'attrapa derrière le tête et me souleva. Ma tête ballottait en tous sens, je n'avais presque plus la force de garder les yeux ouverts. Je me contentais de serrer sa main très fort avant de mourir. Ma dernière soirée avait était dramatique. Mais je partais sans regrets, je mourrais avec lui.

Alors, je sentis ses mains contre mon visage. Il me dévisagea, évitant la vue de mes blessures et m'embrassa avec passion. L'effet fut immédiat, j'eus l'impression que chaque partie de moi flambait; La douleur était plus déchirante que tout ce que je pus ressentir dans ma vie, seule la main d'Erion dans la mienne me permis de ne pas hurler comme une possédée.
Mon corps était agité de violentes convulsions. Mais Erion ma cala dans ses bras, m'empêcha de me tordre dans tous les sens. Ma vue se troublais tandis que j'étais au supplice. J'entendis soudain la voix masculine et douce d'Erion:
"Attends-moi, je reviendrais."
Sur-ce il glissa à mon doigt un anneau. Je serrais ma main gauche, où l'anneau se trouvait et sombrais dans un terrible sommeil...

Une silhouette sculpturale encapuchonnée marchait dans la neige. La silhouette se tourna et regarda des montages enneigées d'un air avide. Je me trouvais sur la montagne qu'elle regardait. Mes cheveux volants plus dorés et voyants que jamais au clair de lune. Soudain, je vis son visage: le plus beau visage féminin que je n'eus jamais vu, à part le miens. Ses yeux étaient tout simplement incroyable et énigmatiques et ses chevaux d'un roux flamboyants voletaient autour de son visage. Nous étions très différentes, des opposés et pourtant, je me vis en elle comme dans un miroir. Ce fut une très étrange sensation, comme si j'étais en elle et elle en moi... Comme des jumelles...Soudain, elle bondit vers moi dans un éclair rouge et courut vers le haut de la montagne.


Je changeais de décor, je me trouvais dans une forêt. Une petite silhouette très mince s'avançait dans une clairière, vers une silhouette masculine. Le visage de la petite silhouette était celui d'une elfe, sans aucun doute. Ses cheveux noirs comme je n'en avait jamais vu voletaient autour d'elle aussi. Son visage était vraiment magnifique, et me rappela celui d'un lutin. Un lutin particulièrement exceptionnel. Très charismatique, elle bondit en avant et l'image rompue.


Je me levais le lendemain, et ne sentis pas mon coeur battre comme après un cauchemar. J'en conclus sans réfléchir qu'Erion l'avait emporté. Ce qui me parut normal. Je me rappelais avec difficulté de ce qui c'était passé la veille. Et du "Attend-moi" d'Erion. Sans hésiter, je regardais ma bague et décidais d'obéir. Je relatais tous les évènements de la soirée et revins à mon étrange rêve. Etrangement, il était assez semblable au genre de vision que j'avais. Mais qui étaient le brune à la mine de lutin et la rousse semblable à une véritable déesse?
Je pris ma tête entre mes mains et réfléchis. J'étais liée à ses deux jeunes femmes. Et pourquoi les avais-je vus toutes les deux ce soir précisément?
Je levais la tête vers le ciel, étrangement ma transformation en créature funeste me laissais de glace. Grâce à Erion, j'étais en vie. Il avait hésité, pourtant... Pourquoi? Je l'ignorais... Où étaient les autres membres de la meute? Je l'ignorais... Qui étaient les deux femmes dans ma vision? Je l'ignorais.. Où était Erion? Je l'ignorais... Quand reviendrait-il? Je l'ignorais...

Dépitée, je contemplais ma bague et compris: Attendre. La mer caressait mon rocher. Le temps semblait s'arrêtait autour de moi. Rien ne laisse deviner le bouleversement auquel je suis en proie...


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MessageSujet: Re: Haryanne, entre Songe et Cauchemar   Haryanne, entre Songe et Cauchemar Icon_minitimeVen 7 Aoû - 19:27

Et Hop, terminer ^^
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MessageSujet: Re: Haryanne, entre Songe et Cauchemar   Haryanne, entre Songe et Cauchemar Icon_minitimeVen 7 Aoû - 19:45

Validé. Belle présentation.
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MessageSujet: Re: Haryanne, entre Songe et Cauchemar   Haryanne, entre Songe et Cauchemar Icon_minitime

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