Présentation de Marana

Nom : Je me nomme Marana.

Surnom : Dame de Feu, en hommage à ma chevelure légendaire. Mais pas seulement...

Race : J'appartiens au peuple que l'on nomme Vampires.

Sexe : Féminin

Royaume/Région : La Sylvanie. Pays des Plus Grands. Je ne suis resté que peu dans le clan nomades des Lahmianes qui m'avaient transformée, on m'a plus ou moins donné le choix. Mais ont à choisi pour moi qui était dans un état où je ne pouvais pas dire grand chose. ...C'est pourquoi je sert loyalement la Sylvanie, et la famille Von Carstein, de laquelle je fais finalement partie.

Métier : Dès mon arrivée au sein de la famille Von Carstein, on me hissa au rang de Maréchal. Ils me dirent que j'avais un étrange et extraordinaire potentiel. En effet, malgré mon entré dans leur pays fracassante -ce n'est rien de le dire- ils m'ont prise avec eux comme si rien de s'était passé. Décidément, ils sont vraiment étranges malgré leur génie.

Histoire :

Il était une fois...
Dans un petit village de Kislev, une petite fille au regard mystérieux et aux cheveux d'un roux éclatant. Sa silhouette petite et frêle était sans cesse en mouvement et son visage, toujours rieur, était toujours coloré au niveau des joues.
La neige l'avait toujours faite rêver, tant elle trouvait sa froideur passionnante. Elle vivait avec ses parents dans une maison très simple et chaleureuse et elle aimait aller près du feu, le soir, en rentrant. Elle passait son temps à sauter partout et était curieuse de tout.
Elle détestait dormir, tant elle craignait les formes sombres qui semblaient approcher quand le soleil avait laissé place à la sphère d'argent brillant dans le ciel. Elle avait tellement peur parfois, que pour fuir les démons, elle filait droit dans la grange dormir près de leurs chiens.
Elle souriait toujours lorsque elle apercevait les rayons du soleil passaient sous la porte. Là, elle courait dehors et tomber parfois, regardant ses mains rougies par le froid, elle se hâtait alors vers la maison et trouvait la chaleur du feu fantastique, se penchant, elle admirait le cœur battant les flammes dansaient.
La seule chose permettant à la petite de s'endormir était Sa Berceuse. Chaque soir, sa mère ou son père passait et fredonner Sa Mélodie. Sans quoi elle ne pouvait dormir. Instantanément, elle s'endormait et passait dans un monde vaste et merveilleux.

C'est en un hiver particulièrement rude, dans la région de Kislev, qu'un matin naquit une petite fille aux cheveux d'un roux flamboyant. Cette petite fille c'était et c'est toujours...moi. Oui, oui moi Marana je fus comme tous un bébé pleurant sans arrêt. Ma mère, au départ avait voulu que je me nomme Carline, mais en me voyant, elle changea d'avis et m'appela Marana. Quelle chance, n'est ce pas...? C'est ainsi que débuta mon étrange et mystérieuse existence...
Vivant dans une région fort reculé de Kislev, au pied des montagne et à l'orée d'une forêt sombre de sapins je faisais partie d'une famille tout à fait normal -oui,oui- pour la région. Nous vivions dans une maison modeste faite de pierre, mon endroit préférer de la maison était la cheminée. J'aimais beaucoup regardait les flammes dansaient devant mes yeux, cela m'a toujours fait quelque chose. Je trouvais fascinantes les flammes, leur façon de paraître froides et chaleureuses en même temps. Mon père me rejoignait toujours à la fin de sa journée, lorsque il rentrait j'étais très souvent endormie sur le tapis, il devait bien rire, lui et ma mère.
Mon père travailler dans la montagne, mais pas tout seul. Nous avions une dizaine de chiens-loup plus fidèles à nous que n'importe quelle autre bête. Ils allaient toujours dans la montagne avec notre père et ils ramenaient toujours des choses intéressantes c'est pourquoi je tentais de rester debout, sans succès.

Ma mère y était pour quelque chose: A ma naissance, elle avait fredonné une Berceuse, mélodie qui m'endormais instantanément, elle était si douce et me ressemblais tellement qu'à présent, je deviens encore toute étrange lorsque je me la fredonne. La dernière fois que quelqu'un me l'a chanté, je n'ai pas dormis mais j'ai sombrer dans un tel état de transe que j'en ai perdue l'équilibre en plus d'avoir laissé une larme dégringolé le long de ma joue...

En construction

Apparence : Malgré le fait que je sois bel et bien membre de la famille Von Carstein, c'est bien par des Lahmianes que je fut transformée. J'ai donc gardé d'elles leur immense beauté dans un tout autre style. Étrangement, je suis encore plus belle et majestueuse qu'elle, ce qui n'a pas manqué de les rendre folles de jalousies... Ma beauté me donne une allure irréelle, comme un rêve.

Je parais avoir 20 ans, ou un peu moins, 18-19 mais en réalité je suis très, très vieille. Je ne suis pas de grande taille et je suis très mince et très élancée, ce qui ne m'empêche pas de paraitre redoutable au premier coup d'œil. J'affiche une majesté et une froideur qui me rende inaccessible pour bien des personnes, Vampires ou pas, je n'accorde pas le moindre attention à beaucoup d'entre eux. Beaucoup ne cherche même pas à tenté de me parler, ils n'osent pas. Mais ce n'est seulement lorsque je suis immobile et que je suis telle une statue que je suis impressionnante. Lorsque je marche, l'on dirait que je vole à quelques centimètres du sol et lorsque je bouge simplement, je ne semble montrer aucun intérêt à ce que je fais. Personne ne comprend comment je fais mais c'est bien connu, je suis une énigme...
Mon visage égal tout à fait mon allure. Il est d'une pâleur fantomatique, comme tous les Vampires, comme tous les Vampires j'ai également les dents pointues et d'une blancheur étincelante. Mais je ne ressemble pas du tout à tous les autres vampires, car les Lahmiannes se ressemblent.
D'abord mes cheveux. Source d'ennuis jadis et d'admiration à présent. D'un roux flamboyant, dès qu'un rien de vent se fait sentir ils virevoltent autour de mon visage. Ma chevelure est quasiment légendaire en Sylvanie, comme s'ils avaient peur de se brûlaient d'ailleurs c'est grandement possible. Pourtant il sont soyeux et doux et pas brûlants comme de la braise...
Ensuite mes yeux. Ils démentent complètement le reste de mon allure. Malgré le fait qu'il soit d'un doré incandescent, ils reflètent une vulnérabilité et une sensibilité apparente. De l'or en fusion ayant l'air vulnérable...C'est plutôt contradictoire. Lorsque je focalise mon regard sur une personne, en général, elle ne tarde pas à réagir de quelques façons que ce soit.

En réalité mon être tout entier est incroyable et indéfinissable. Mais ce n'est pas une beauté sublime comme certains la possède, non, loin de là... C'est bien plus étrange, hypnotique et insaisissable comme tout le reste de mon être...

Caractère : Je ne sais pas si je suis dotée de ce qu'on appelle un mauvais caractère. Je dirais plutôt que je suis quelqu'un de complexe. J'ai ce qu'on appelle une "double face", ce qui est bien utile pour se protéger, c'est un peu comme une carapace impossible à détruire. Ma première face est celle qui me sert, en Sylvanie.

Celle d'une jeune femme sûre d'elle et inégalable. Personne n'ose me défier car en plus d'être la petite perle des Von Carstein, je suis respectée pour mes aptitudes extraordinaires en matière de combat et de survie. En effet, j'ai un instinct infaillible qui me guide mieux qu'une carte ou qu'une boussole. Au combat, je me bat d'une manière si féroce que personne n'en revient. Cette cruauté, je l'affiche pour éloigner mes pseudos rivales qui ont toujours tenté de prendre ma place de "bras droit" après des plus grands seigneurs de Sylvanie. Redoutée de tous, personne ne me vit jamais cillais, je reste toujours impassible. Je ne sais pas comment la famille réagirait si un jour je craquais me je préfère ne pas savoir, c'est mieux ainsi. Mon impassibilité est déstabilisant et jamais jusqu'à présent, je n'ai montré quelque sentiments que ce soit.

Ma "seconde face" est celle qui est restée plus ou moins intacte malgré la transformation.

Je n'expose jamais au grand jamais cette partie de moi qui entrainerait chez les Von Carstein beaucoup, beaucoup trop de déception, j'en suis persuadée. J'ai gardé de mon existence humaine peu de chose à part mon regard parfois vulnérable. Ma sincerité ainsi que ma sensibilité, étonnant non? Ses stupides sentiments purement humains finissent toujours par me rattraper. Les Von Carstein sont des gens extraordinaires mais je doute qu'ils cherchent vraiment à me déchiffrer. Qu'ils me porte une attention particulière en temps qu'Etre Vampire m'étonnerais. En même temps, je ne suis pas un livre ouvert, loin de là.
L'expression impassible et glacée que je garde n'est pas forcément construite de toutes parts. Même avec les Von Carstein, je me méfis toujours un peu car j'ai déjà fait les frais de complots. Ma méfiance est elle aussi toujours présente, car je n'ai pas toujours était ainsi. Dans le temps j'étais littéralement "aveugle" mais j'ai beaucoup changé.

Si je regrette quelque chose de ma vie d'humaine c'est sans aucun doute la sensation véritablement fantastique que procure un Cœur Battant. J'ai pus me rendre compte à quel point un coeur me manquais. C'est l'une des deux seules choses qui me rendent malheureuse comme personne ne l'a jamais était, j'en suis certaine. La seconde est étroitement liée à la première, cela revient exactement au même...

Equipement : Robe sans manche rouge sang, cape noir brillante, sabre d'argent, médaillon d'or DM, artefact

Capacités spéciales : Avatar de Feu, Cauchemar, Maître d'arme du sabre d'Argent et Charisme.

Artefact : Les Von Carstein, ont bel et bien marqué mon entrée dans leur illustre famille. D'une manière qui pourtant pourrait sembler étrange, en effet je porte à ma main gauche une bague d'or ornée au centre d'une pierre rouge sang. Un jour j'ai fait le rapprochement, une bague ornant ma main gauche... Ne serais-je pas la fiancée de quelque chose que j'ignore? (Avatar de Feu)

Suite de l'histoire...

Enfin passons, vers mes cinq ans, ma mère se rendit bien compte que mon père m'avais transmis son hyper-activité maladive.

-Papa quand est-ce que tu m'emmène en montagne?
-Quand tu auras atteint tes dix-huit ans, patiente, ne prend ma exemple sur moi, ma fille.

Voici le dialogue qui pouvait revenir trois à cinq fois par jour. Mes dix-huit ans me paressaient être dans une éternité alors en attendant, j'explorais tout les endroits que je pouvais, toute seule. Rien ne m'échappais et je trouvais toujours une nouvelle chose à faire. Déjà, à l'époque j'étais dotée d'une instinct infaillible, contrairement à mes parents. Au grand damne de ma mère, qui restait au foyer, je ne revenais qu'aux environs de dix-neuf heures et partait le matin vers sept heures.
Dans la nature, j'étais vraiment dans mon élément. Les environs n'avaient aucun secrets pour moi. Je sais me repérer sans même disposer des marques au sol au sol la souche des sapins. Le sol était toujours recouvert de neige mais étrangement, je ne m'étais jamais amusée à faire des boules de neige, j'avais peur de l'abîmer. Je courrais dedans, sauter, m'amuser et par dessus tout l'admirait.
Petite, j'étais curieuse de tout et je me demandais comment être aussi froide et majestueuse que la neige... Mais en même tant le feu me passionnais aussi, j'admirais son allure dangereuse et passionnée en même temps. Et c'est avec cette personnalité et cette façon d'être que mon enfance se passa. Tout était loin d'être morne et triste, j'avais toujours une idée sauf quand je dormais bien sur. Mon sommeil était tellement profond je respirais à peine.
Les années passèrent à la vitesse de la lumière. Car à l'époque le temps me paressais rapide à un point impressionnant, mes parents passaient leur temps à me dire que la vie est une longue, très longue traversée. C'est faux, l'éternité est une longue, et une infinie traversée, pas la vie.

Je me rappelle très bien du 12 janvier au petit matin. Ce matin j' atteint en effet mes seize ans et pour une fois je me rendis bien compte que j'avais bel et bien changé. Je me rappelle même qu'il ne neigeait pas ce matin là lorsque j'ouvris mes rideaux. J'avais descendu les escaliers bancals en ayant l'air d'une zombie sortant de son sommeil. Il était plus que rare que je ne sois pas déjà en train d'escalader les arbres à 7h30... Lorsque je descendit dans l'unique pièce en bas qui servait de salle à manger, de salon et de cuisine ma mère et mon père n'étaient pas là...J'en était d'ailleurs très étonnée et, en attrapant le pain et le beurre je me chantais "Joyeux anniversaire Marana" dans ma tête. J'étais déçue que mes parents soit partis ensemble le jour de mes seize ans. Au bout d'un quart d'heure à ne rien faire, j'étais montée dans ma ma chambre et enfilais mes bottes. Mon caractère naturel de l'époque l'emporta sur ma mauvaise humeur et je redescendis et finis par sortir. Les nuages avaient disparue et avaient laissé place à un soleil radieux, il faisait tout de même froid car nous étions en altitudes.
Je partie en direction de la forêt, mon repère. Là, je me mis en marche en regardant les arbres. Tout me semblais un peu différent, un peu moins chaleureux, un peu plus fantastique, un peu moins "terrain de jeux", un peu plus "paradis sur terre"... Après trente minutes de marche j'arrivais devant l'immense sapins sur lequel je jouais sans. Je le regardais un moment, puis contre toute attente, je m'assis contre son tronc et reposais la tête contre celui-ci. J'aimais toujours autant cet endroit, d'une autre façon, plus forte. En écoutant les bruit de la forêt, je fermais les yeux mais ne m'endormis pas. Je suis restée des heures et des heures sans bouger. Puis quand je sentis brusquement un violent souffle de vent, je me levais d'un bond et partie en courant vers ma maison.

En entrant chez moi, frigorifiée, je vis ma mère me sautais dessus en hurlant -c'est le mot- "Joyeux anniversaiiiiire Maranaaaa" Je riais derrière elle l'air nerveuse, elle m'avait fait peur. Quand elle relâcha sa redoutable étreinte, je sentie la main de mon père m'ébouriffer les cheveux...Ah je détestais quand il faisait cela! Maintenant j'aimerais beaucoup...
Bref, j'aperçus sur la table, une tarte à quelques chose qui ressemblait vaguement à de la crème de châtaigne, toutes grillées...Ah, la cuisine n'avait jamais était un fort dans la famille, mais cela sentait tout de même très, très bon.

Mais ce n'est pas la tarte qui attira mon regard en premier ce fut une petite lueur dorée posée sur la table, mon père me fit signe d'allait voir et moi évidemment je bondis littéralement sur place et j'avançais en bondissant jusqu'à notre petite table en bois. Là, j'attrapais doucement ce qui était en faite un médaillon fermé. Car je voyais bien qu'on pouvait l'ouvrir... En le regardant de plus près, ma vue perçante remarqua deux lettres écrites avec une grâce infinie:
DMLe médaillon entier était en or, bien au dessus des moyens de mes parents, d'un regard j'interrogeais mon père. Trop occupé à mangé le gâteau, il ne m'accorda qu'un regard amusé. Me tournant vers ma mère je lui demandais:

-Que veut dire: DM? Dis-je
-Je n'en ai aucune idée, c'est ton père qui l'a trouvé dans la montage. Me répondit elle en souriant
-Et je n'arrive pas à l'ouvrir...Marmonnais-je en tentant de l'ouvrir
-Tu comprendras, plus tard mmmm...Dit mon père en mâchant, je détestais quand il faisait des mystères ainsi.
-Très bien, en attendant je peux le mettre, tu m'aide à la mettre, maman? Demandais-je
-Bien sûr! Reprit-elle, enthousiaste comme toujours

Lorsque elle me passa mon médaillon au coup, je bondit de joie. Puis ma mère m'invita à mangé quand même de sa dé-li-ci-euse tarte à la châtaigne. J'en étais sûre!
Tout le reste de la journée se passa sans rien d'autre que des éclats de rire et des compliments sur le gâteau. Lorsque je partie me coucher, le soir je regardais fixement mon médaillon...DM...DM...DM...Cela avait forcément une signification alors j'ai cherché toute la nuit, griffonnant sur un morceau de parchemin:
-Difficile Marana, impossible...
-Douce Marana, non...
-Dramatiquement Marana, non plus...
-Délicate Marana, non, non et non...

J'ai passé des heures à écrire toutes les choses possibles et imaginables qui me traversèrent l'esprit. A force de réfléchir,
j'avais très sommeil mais je ne parvint pas à m'endormir... J'entendis alors une Musique plus douce qu'une fine brume, là, je sombrais dans un profond sommeil. Je n'ai jamais su d'où était provenu la Mélodie ce soir là mais elle m'avait semblait un peu différente, un peu plus profonde peut être...

Ensuite, ma "petite vie" continua... Chaque jour je me rendais en forêt et rentrer gelée, le soir. Chaque jour l'envie de me rendre dans les montagne enneigées et ténébreuses en face de la forêt, devenait plus grande. Heureusement j'approchais à grands pas de mes dix-huit ans. J'aurais pu attendre encore un peu mais le sort en décida autrement.

Ce jour, là je m'en souviens encore mieux que le jour de mes seize ans. Je me souviens de chaque pensée, de chaque geste jusqu'à un certain point ou je suis totalement amnésique...J'avais encore dix-sept ans, mais tout juste. En effet, cela c'est passé la veille de mes dix-huit ans. Je n'ai jamais connu cet anniversaire qui aurait certainement été le plus beau de toute ma vie!
Ma vie a basculé un 11 janvier. Toute la journée durant mes parents furent absents, chose très rare. Peut être préparaient-t-ils quelque chose... Je ne le saurais jamais...
Comme d'habitude j'étais partie très tôt ce matin là. Au matin, j'avais entre-apperçu des nuages, sans m'en soucier. J'avais l'habitude qu'il neige et j'aimais cela autant que le chaleur de mon foyer. Ma journée se déroula en forêt, sans le Grand Sapin. Cette journée m'avait parue plus rapide que les autres, peut être avais-je un présentement... Passons, lorsque la nuit tomba et que j'ouvris les yeux, sortant de ma rêverie je me suis rendue compte qu'il neigeait violemment, ma chevelure était couverte de neige malgré les épines nombreuses couvrants le Sapin. Je me suis secouée pour chasser la neige puis je suis partie, traversant mon repaire. Je courut car au bout d'un moment malgré mon amusement, je fus frigorifiée. Malgré ma cape épaisse, mes bottes et mon énorme écharpe en laine grise.
C'est en emmargent du bois que j''aperçu, dans les montagnes chaotiques à cette heure-ci, un point doré scintillant... Il ne semblait pas très loin à vol d'oiseau... Et qu'ai-je pensé à l'époque? A vol de Marana non plus...

Je venais de signer ma fin.

J'ai donc rabattu ma capuche effilée, sautillait bêtement dans mes bottes, me sentant euphorique et je suis partie d'un pas trépignant de hâte. J'ai marchais un petit moment sans me soucier du froid glacial alentours, j'étais trop heureuse pour cela. Je réaliser mon rêve, atteindre les montagnes. Bien sûr, comme il n'y avait personne avec moi, j'étais encore plus heureuse. Je me suis sentie plus libre que l'air.
Mais plus la neige tombée, plus j'étais heureuse mais plus j'avais de mal à avancer. Le ciel était d'un noir d'encre, sans nuages, seule la lune donnée l'impression que le ciel n'était pas tombé. J'avais froid, encore plus qu'avant que je n'apercevoir la lueur.
Les montagnes m'avaient toujours parut un lieu "chaleureux" et "glacial" à la fois. Je m'étais une fois de plus trompée, c'était le néant complet. Leurs formes indistinctes et étranges me rendais un brin nerveuse; Au fur et à mesure que j'avançais, les arbres semblaient plus nombreux, tous se rassemblés, être menaçants...
Je grimpais, grimpais, grimpais inlassablement...
Soudain, mon envie de connaître la montagne s'estompa, je sentie des bruits parmi les sapins, des regards, des murmures... Je me sentie abandonnée, et perdue surtout, ainsi je pressais le pas, priant pour ne pas avoir rêver en voyant la lumière en haut de la montagne.
Mon visage déjà d'une pâleur importante devint aussi blanc que la neige, j'étais transie de froid mais surtout de peur.

A force de persévérance et surtout de rapidité, j'arrivais en haut de la montagne. Enfin, plus ou moins c'était là où les sapins se faisaient les plus nombreux et épais. Mon instinct infaillible, pourtant, étais certain d'avoir bien vu, ici la lueur. l'endroit semblait si désert que je me sentie seule être vivant -ce qui n'allait pas duré- sur terre. Soudainement, j'entendis des murmures quasiment inaudibles à, je dirais une centaine de mettre de moi.
J'écarquillais mes yeux de terreur. Ainsi, je ne m'étais pas trompée, je n'étais pas seule ici. Mon instinct de survie exceptionnel, l'emporta sur ma curiosité presque aussitôt. J'ai retenue mon souffle et ai reculé d'un pas.

La tension que j'éprouvais me coupais le souffle sans que j'ai besoin de me retenir vraiment moi même. Mon cœur bondissais dans ma poitrine comme s'il sentait le danger. Un danger plus grand que ce que je pouvais moi même pensais. Alors, tandis que je reculais, la peur me submergea et je laissais échapper un petit soupir plaintif.

Une femme aux yeux entouraient d'un trait noir comme du charbon emmerga des buisson. Je n'avais à l'époque jamais vu une aussi belle créature. Grand, mince d'une pâleur fantomatique, brune avec une tresse négligée sur le côté. Elle se tenait négligemment contre un arbre et, me sourit... D'un sourire plus que sadique. J'aperçus alors, malgré le noir quasi total ses dents pointues et d'une blancheur éclatante. Je n'eus pas même le temps de hurler que je sentie un violent coup dans mon dos me projeter contre un arbre. Alors que je perdis connaissance...

******************Loin, loin du moment présent***************

Je me trouvais seule, au pic d'une montagne enneigée, aucun arbre sombre n'était près de moi mais la tempête semblait au sommet de sa puissance. Mes cheveux rubis tournoyaient autour de mon visage. J' étais perdue. Soudain, une petite silhouette apparue, me faisant face. Je ne pouvais distinguer son visage mais elle semblait avoir sept ans.
Alors, elle releva son capuche et je la reconnue immédiatement. Car ce petit être semblable à un fantôme n'était autre que Moi. Je, non, Elle ou je ne sais même plus qui me regardait avec un air de tristesse infinie. Je semblait, si petite, si frêle, si vulnérable. Mon Présent avança d'un pas plus qu'hésitant et mon Passé recula d'un air résigné. la brume, autour de moi et de mon autre moi devint Voile, paniquée la seule chose que je voyais distinctement étaient ses yeux, ainsi je plongeait mon regard dans le sien...

Tout me sembla flou soudain...

"Papa, quand est-ce que tu m'emmène en montagne?"
Je m'endormis en tombant à la façon d'une pierre en attendant mon père devant le cheminée
"Tu comprendra plus tard..."
"La fille, elle n'est plus très loin..."
Mon chiens aboyaient au loin, appelant mes parents...
"Non, Erite, nous ne pouvons pas passé à côté d'elle..."
Une lumière doré
DM, DM...

Notre vie défile en l'espace d'un instant...

Je revint en face de mon Passé, son air torturé me troubla tant je je me sentie brûler sur place. La petite Marana me fixais toujours même en me voyant me tordre de douleur par terre, brûlant sur place ma douleur physique devint aussi forte que ma souffrance moral. La brume se fit plus intense et je l'aperçus pour la dernière fois...Une lumière doré sembla l'éclairer et elle m'adressait une sourire ravagé et un geste de la main très vague, comme un Adieu...De sa voix enfantine elle me chuchota:

-Dors, Marana.

Souffrante, comme prisonnière de l'Enfer, je la vit qui partie en silence, semblant s'envolait. Vole, vole, vole, mais c'est ma vie qui s'envole.
Là, j'entendis ma Mélodie, apaisante comme jamais avant... Je me sentie si bien que je me détendis sur le sol enneigé, elle semblait si Merveilleuse et Douce dans ce monde infernal que je me sentie si Calme que mon cœur s'apaiser.
Puis, il s'arrêta.

(suite à voir dans la page suivante, je suis désolée c'est terriblement long...)

Subitement, je sentis des doigts glacés courir sur mon cou, je n'eus même pas le besoin de comprendre ce qui pouvait bien se passer, mes jambes me propulsèrent debout, plus vives que l'éclair. Je sentis une violente bourrasque de vent contre mon visage, ce qui ne brouilla nullement ma vue étrangement perçante, même pour moi.
En face de moi se tenait un homme -en apparence- grand, mince, très pâle. Ses cheveux brins ondulés ébouriffés par le vent lui donnait une allure franchement sauvage. Ses yeux d'une couleur indéterminée mais scintillants me fixais avec insistance. Il était, je l'avoue bien plus que beau même s'il semblait sortir d'une immense forêt...
A l'époque, j'étais encore sous le choc et je ne me souvenais pas avoir aperçu d'homme ainsi de ma vie. Il ne semblait pas non plus me connaître étant donné qu'il semblait complètement sidéré. Moi aussi, j'étais plus que dépassée.
Comme il ne disais rien, j'ai vaguement repris mes esprits, je me souvins alors de ma promenade en montagne de la veille, d'une violente tempête, d'une petite fille au sommet d'une montagne... Puis d'un violent choque dans le dos, mais je ne sentais rien... Puis d'une femme aux dents plus qu'étrangement pointues et de son sourire à faire froid dans le dos... De paroles de voix que jamais auparavant je n'avais entendu... D'une Musique enchanteresse qui avait arrêter une douleur que personne ne méritait de ressentir... Des battements d'un cœur trop vite arrêter qui n'avait eut le temps de rien... Le Mien?
Je ne sais toujours pas pourquoi mais j'ai sentis que quelque chose n'étais pas normal du tout... Je me sentie étrange, différente... Prise soudainement de violents doutes sur ce qui m'arrivais, je plaquais ma main contre mon cœur...

Je ne sentis rien...Le chaos total, pourquoi ne me répondait-t-il pas?

Alors, tous devint si clair que je n'y cru pas moi même...Machinalement, j'ai passé ma langue sur mes dents, avec tant d'appréhension que je pris encore plus mal la chose lorsque je me rendis compte que deux de mes dents étaient affutées comme les lames.
J'ai regardé mon interlocuteur avec une regard si féroce qu'il recula d'un pas mal assuré, mais il pu aller très loin... Je bondis et en l'espace d'une seconde je le tenait par l'épaule. Hélas , je n'eus pas le temps de lui assenais le traitement que je lui réservais car trois femmes aux cheveux brins émergèrent des buissons, j'en reconnue une... Meneuse apparemment, elle était flanquées de deux de nos semblables qui semblaient avoir vingts ans et affichaient une expressions dévouées. Lâchant prise, je regardais le petit groupe avec une expression de dégoût profond, ce que la Meneuse remarqua puisque elle alla se placer en bouclier devant l'homme me regardant avec air de défi.

Nous nous montrâmes toutes deux nos dents, nous regardants avec défi mais nous n'eûmes pas le temps de continuer à affronter nos regarder car le Vampire Sauvage nous sépara et commença à parler d'une air calme et méprisant à l'égard de la brune:
- Calmez-vous, cela suffit.
La brune le gratifia d'un regard dégoûté, ce qui m'étonna car ils semblaient très proches. Tout allait trop vite, trop vite pour je suive ce qui se passait... Mais l'homme continua comme si rien ne c'était passé:
-Je me nomme Erite, ces deux-ci -dit t-il en montrant celles qui semblaient être jumelles- ce sont Arani et Shalya et elle -reprit t-il en désignant la belle brune- c'est Ilenya. Nous sommes des nomades comme tu l'as sûrement remarquer et nous souhaiterions t'avoir avec nous. De toutes façons...As-tu le choix? Viens, nous devons partir maintenant nous nous sommes attardés.

Sur le moment je n'en suis pas revenue, comment ce Vampire que je ne connaissais pas pouvait-t-il bien m'ordonner de les suivre. Mais je les ai suivis, car...Je n'étais pas certaine de ce qu'ils feraient si je ne le faisait pas et j'avais si peur de revoir mes parents que j'en tremblais de tous mes membres. Et cela aurait été une victoire pour Ilenya qui apparemment me haïssais plus que tout.
J'étais tellement bouleversée à l'idée que je ne puisse jamais fêter mes dix-huit ans. Jamais plus je ne pourrais m'endormir en écoutant ma Mélodie. Jamais plus je ne pourrais aller dans mon repaire et méditer aux côtés des oiseaux durant des heures. Jamais plus je ne pourrais serrer mes parents dans mes bras que je les suivis d'un pas rapide et d'un regard vide...
Je sentis alors une main dans mon dos me propulser avec l'avant, Erite, évidemment, je le détestais encore plus qu'Ilenya...

Dans les jours qui suivirent, je m'étais intégrée à leur petit clan et appris à connaître chacun d'eux. Sauf Ilenya qui semblais véritablement vouloir ma seconde mort, mais n'osait pas s'approcher de moi. Les jumelles étaient très peu bavardes et semblaient elles aussi ne pas avoir eu le choix. Erite était certes détestable mais était pourtant très charismatique par bien des aspects. Etrangement, c'est avec lui que je m'entendais le mieux, ce qui rendait Ilenya folle de jalousie. Elle me savait d'une beauté terriblement hypnotique et Erite, étant son compagnon, était surveillé de très près.

Nous cheminions vers un endroit inconnu, pour moi du moins. Un soir cependant, j'apperçus Ilenya et les jumelles parlaient, à l'ombre d'un arbre dans une forêt dont j'ignorais le nom.
-Nous y serons demain. Et qu'Erite ne soit au courant de rien, surtout.
Je les ai regardé assisent dans l'ombre, à la leur de leurs mensonges, je ne me doutais encore de rien.

Le lendemain, nous marchâmes encore plus que d'habitude, à tel point que seules moi et ma rivale semblions pouvoir encore courir très longtemps. Elle, était portée par son envie de me voir ailleurs, moi par mon envie de m'éloigner de mes parents et du petit fantôme qui me suivait partout. Nous arrivâmes en plein milieu de la nuit dans une nouvelle forêt. Celle ci m'avait parue si désolée que je devais avoir l'air euphorique à côté d'elle.
Cette nuit là, une lune ronde et flamboyante éclairée la forêt. Erite s'absenta, tenant absolument à vérifier que personne ne pouvait nous voir. Pour Ilenya, tout allait très bien, tout se déroulait comme elle le voulait, jusqu'au moment où je disparus de son champs de vision.

Bien décidée à parler à Erite des discussions à voix basses qui avaient lieux entre Shlaya et sa jumelle et Ilenya, j'étais paris le rejoindre. Le cadre, inquiétant de cette seconde nuit qui fit basculer ma "vie" était plus que sinistre, je l'ignorais mais nous nous trouvions dans le plus dangereux royaume qui soit. J'ai donc rejoins Erite et me suis assise sur une pierre. En se retournant, il sursauta et me souris vaguement:
-Sais-tu où nous sommes? Ai-je demandé
-Vaguement, nous nous trouvons aux abords de la Sylvanie. Ilenya ne te l'as pas dis?
-Non, elle ne me dis pas grand chose. Au fait que fait-on en Sylvanie?
-Je n'en ai aucune idée mais Ilenya y tenait. Mais je crois que tu lui as toujours fais confiance.
-L'autre soir, je l'ai vue parlait avec les jumelles à voix basse et...
-Vraiment? Dit-il en se raidissant La dernière fois qu'elle a fait cela, j'ai perdu mon meilleur ami.
-Comment?Demandai-je, septique
-Je te raconterais peut être plus tard, nous avons l'éternité...Me dit t-il en s'approchant pour s'assoir sur un rocher étrangement près de moi.
-Ah... Oui... Murmurais-je, de plus en hésitante à présent.

Quelle était cette soudaine affection qu'il me portait? Une envie surprenante de m'en aller me submergea... Je me sentais étrangement mal à présent, à ses côtés... Apparemment ma beauté magnétique avait fait son chemin dans son esprit, mais je n'avais rien demandé. Et Erite me laissais totalement indifférente. Bien que je l'apprécie dans l'optique, la mienne, d'une éventuelle amitié. Je n'avais vraiment pas envie de le laisser se rendre malheureux, mais je n'y pouvais rien. Je me mordis la lèvre et me tus, c'était ce que j'avais de mieux à faire. Pourquoi le blesser si je pouvais l'éviter.

Soudain nous entendîmes des bruits de feuilles derrière nous. Nous virevoltâmes sur place et regardions avec stupeur Ilenya dont les yeux semblaient si féroces que je crus que seul son regard pouvait tuer n'importe qui, sauf moi, personne ne m'égalais même à l'époque. Elle était folle de jalousie, à un point hallucinante. Soudain, elle bondit dans notre direction, mais ne sauta pas sur moi mais sur Erite qu'elle avait toujours méprisé au plus haut point malgré le fait que le voir en compagnie d'autres réveillait son orgueil et la mettait hors d'elle.

Erite émit un sifflement de rage et tenta sans succès de faire lâcher sa compagne. La Meneuse le regarda avec dégoût et le jeta à terre, leur lutte fut éphémère, elle était d'une grand puissance même si j'aurais juré qu'il la battrait à plate couture... J'eus tord et je le sentis bien quand elle tourna ses yeux cruels vers moi, elle jubilait déjà. J'avais toujours été sa pire crainte. Elle montra ses dents et émis un cri diabolique, victorieux et surtout hystérique. Bondissant, vive comme un serpent, elle calcula mal sa trajectoire et j'esquivais d'un geste rapide et nonchalant son attaque.
Comme elle c'était ôtée de ma vue, j'apperçus le corps inanimé d'Erite par terre.

La haine que je sentie monter en moi était plus que terrifiante. Jamais je n'ai sentie autant de colère en moi, le jour où j'ai compris que je ne reverrais plus mes parents n'était pas de la colère, plutôt une vague interminable de tristesse qui m'avais fait perdre une partie de moi. J'émis un rugissement terrifiant capable de faire fuir n'importe qui, mais pas cette folle. Au bout de quelques secondes à la vue d'Erite étalé par terre, ma colère n'étais plus supportable à tel que point que je m'embrasais sous les yeux horrifiés d'Ilenya.

Mes cheveux devinrent flammes, et mes yeux devinrent encore plus dorés qu'avant. Ilenya recula, terrifiée, alors que trois silhouettes encapuchonnées jaillissaient d'entre les arbres sinistres. Rien que leur visions fantomatiques me suffis pour me sentir soudain très, très mal... Et pourtant j'éprouvais une vague... De Vie si intense que j'eus l'impression de Revivre enfin, lorsque mon regard se posa sur la silhouette à droite. Mes cheveux de flammes virevoltaient toujours autour de moi lorsque je vis Ilenya s'effondrer sur le sol. Une main ornée d'un gant noir avait jailli de l'une des silhouettes et avait terrassé à distance mon éternelle rivale. Le souffle coupé, je me sentis défaillir tant ma première preuve concrète de talent extraordinaire m'avais épuisé. Mais pas autant que ce sentiment si intense que j'avais ressentis malgré ma colère...

Le corps de mon ami à terre ensanglanté, les yeux horrifiées de Ilenya, la main gracieuse qui avait jaillit, les lâches jumelles, c'en était trop pour moi. Je n'en pouvais plus et mes cheveux retombèrent autour de mon visage impassible. Mes yeux d'or se fermèrent et je me sentie tomber dans des bras glacés de ce qui me sembla être un Ange. J'eus un vague vertige puis il me cala dans ses bras et déclencha une petite Mélodie qui s'intensifia, jusqu'à ce que je la reconnaisse malgré mon état plus que préoccupant, ma Berceuse résonna et m'arracha une larme de fatigue, de tristesse, de mal-être et de regrets. Pourquoi ne pouvais-je le toucher?

Elle avance en silence, les yeux fermés, elle n'ose pas s'affranchir de l'absence d'un cœur trop vite perdu. Il n'eut pas le temps de se battre pour des sentiment que tous crois, apparemment perdus.
Et elle se bat pour toujours contre Mon Fantôme qui la harcèle, elle est convalescente c'est ce qu'elle sais mais ne dis pas. Et certaine de ses blessure, jamais ne guériront mais elle ne le cherche même plus, elle est abandonnée à sa Destinée.
Mais mon Dieu qu'elle est belle quand coulent ces larmes à tomber les étoiles qu'elle ne voit pas, lui dessinait des ailes pour lui rester fidèle c'est ce qui était écrit, oui mais elle n'a pas fait le choix de s'arrêter mais de continuer. Prête même à m'oublier, elle a le choix mais ne le fait pas.
Plus indécise que le vent, elle attend elle ne sais quoi, bague ornant son doigts, fiancée à elle ne sais quoi.
Ne voulant rien savoir, elle préfère se perdre seule, chose qu'elle ne sera jamais tant que serais là pour elle, pour moi, pour nous, Marana.

Teerminer, je suis désolée c'est extrêmement long, j'ai fais court vers la fin, voilà ^^

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